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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

La ligue des pleutres et veuls à la tête du Congo-Brazzaville

12 Décembre 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Derrière les piques, les hésitations, le louvoiement et les querelles de cour entre Ndenguet, JDO, MBOULOU, MOUNGALLA, MABIALA, OBARA et PCT, se profile un Denis Sassou-Nguesso qui ne sait pas où il va, encore moins, où il veut emmener le pays. Mais que cherche-t-il exactement ? Séduire une frange du Nord proche de lui, les traditionalistes et sécurocrates gardiens ultime du régime essoufflé, les militants affamés qui vivent des miettes, les nouveaux riches nés de son retour en 97, ou personne au final ? Denis Sasssou-Nguesso, en dépit des apparences, est un faux dur. Pas si courageux que cela (contrairement à tous les surnoms pléthoriques "de puissance" qui lui sont attribués, ainsi que sa longévité à la tête du Congo-Brazzaville, en terrorisant les populations sans sourciller). Pas aussi déterminé qu'il l'a tjrs dit, et pire encore, voulu le faire croire aux congolais depuis maintenant 37 ans. Peu enclin à affronter des poches de résistance décidées à lui en imposer ( ns le voyons actuellement, les luttes internes qui minent ce régime finissant). Les passages en force de Jean-François Ndenguet seraient la confirmation de cette théorie du Sassou-Nguesso faux-semblant. On sait depuis longtemps que l'actuel président congolais est aussi un homme qui se dérobe ou se soumet, ou les deux, dès lors qu'il est confronté à une substitution archaïque de la représentation "bantou" et de l'animisme, ne sachant que jouer avec les ethnies, fondées en substrats électorales (ça n'est pas cela faire de la politique moderne, en louvoyons, en favorisant les consensus mou, les équilibres qui ne tiennent sur rien de légitime, des synthèses ubuesque entre tribus/ethnies). Il suffit de de souvenir de son aveu, sur son attachement au NDZOBI pour diriger un pays, ou y demeurer à sa tête aussi longtemps que possible (d'après lui et ses conseillers ignares), pour s'en convaincre. Ces anecdotes autour du cas NDENGUET et des sécurocrates de ce régime disent aussi un Sassou-Nguesso sans ligne politique, et ce, depuis tjrs, mais certains ne le découvrent qu'aujourd'hui (vaut mieux tard que jamais, dit-on..) écartelé entre les sécurocrates et le cercle familiale. Denis Sassou-Nguesso est à ce point écartelé que l'on ne peut pas se demander quand, et comment, tout cela va finir par craquer ( tant son entêtement devient puéril et grotesque). Avant la fin 2016 ? Car le risque qu'il prend ainsi, à vouloir additionner les serviettes "sécurocrates" (derniers piliers de son régime au pied nickelés) et les torchons "le clan rapproché familiale" se résume en un phrase : le risque ultime de plonger le pays dans une guerre civile dont ils n'ont pas la maîtrise de l'ampleur des dégâts sur, au minimum,3 générations. Tant les congolais ont accumulés de frustrations, de haines, de jalousies, de colères, ils boues en eux, de savoir les injustices aussi criantes et visibles, mais moquées par ces pseudos élites et dirigeants du Congo-Brazzaville aujourd'hui..(n'est ce pas un M. Ibovi qui disait, il y'a encore quelques années en réponse à la question d'un journaliste, je le cite : "il n’y a pas de pauvre et de pauvreté au Congo, où en voyez-vous des pauvres?" tt ceci laisse songeur sur le faussé qui sépare les deux classes..). À quoi bon vouloir se maintenir, au point d'en arriver à la politique de la terre brulée, sachant que l'on ne vs supporte plus, les congolais de tous bords, de toutes couches, ne supporte plus la classe politique traditionnelle à la sauce PCT/RMP ? À quoi bon vouloir initier de faux référendum, de faux dialogues, de faux consensus, lorsque l'on sait le niveau de théâtralisation de ce type d'initiative propre à irriter/diviser, qu'à rassembler un peuple, un pays qui ne veut plus de vous ??!! Alors entendons nous bien : Le pire qui puisse arriver dans un pays divisé comme l'est aujourd'hui le Congo-Brazzaville... des conflits larvés interminables.

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LUTTONS CONTRE LE TRIBALISME AU CONGO-brazzaville

9 Décembre 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Les Leaders du Congo-Brazzaville de demain que nous sommes, ne devons pas nous défausser devant les immenses chantiers qui nous attendent, en l’occurrence, la corruption, l'incivisme, la médiocrité, la fainéantise des congolais aujourd'hui, et surtout, le Tribalisme qui cristallise toute notre société aujourd'hui.

Pour nous à l'institut Génération Tangible (I.G.T-"Ba solutions"), extirper le tribalisme dans la société congolaises du 21è siècle passe, et passera par un travail pédagogique au long cours et cette lutte s'accommode mal d'indignations de circonstance, comme c'est souvent le cas.

Nos ainés de 1960 à aujourd'hui, ont faillis en tous points sur ce terrain là.

Parce que le combat contre ce fléau doit commencer à l'école, et pas de façon conjoncturelle, mais tout le temps et traversant toutes les matières d'enseignement, jusqu'à l'implanter au sein des familles, dans les maisons. On ne naît pas tribaliste. Il n'y a pas un gène qui se glisserait par effraction dans le système du vivant des congolais. Le tribalisme, ça s'apprend, ou du moins ça se répand, on vous l'inculque, et personne n'est à l'abri de le pratiquer, que ce soit avec des mots (des insultes) ou avec des comportements (lors d’alliance, de métissage, de recrutement ou autres).

Pourquoi faut-il tout miser sur l'éducation des enfants congolais de demain, ceux du 21è siècle et ceux d'après ? Parce que Spinoza nous a prévenus il y a longtemps en affirmant que "tout être persévère dans son être". Autrement dit, l'homme ne change pas en profondeur, il peut évoluer ou aggraver ses travers, mais le fond reste le même.

Les adultes et parents congolais sont un cas désespéré, car anachroniques et désuet face aux profondes mutations de notre société mais aussi du monde nouveau et mondialisé qui nait devant eux. Essayez donc de convaincre un parents ou une personne tribaliste que ce tribalisme-là est intolérable, qu'il est à l'origine de la tragédie la plus terrible du Congo-Brazzaville depuis 55 ans maintenant. Il s'accrochera à ses certitudes et ira plus loin en niant l'existence des précédents faits désastreux des années 60, ainsi que des différentes guerres tribales qui accompagnent notre petite histoire congolaise. Non. Aux adultes et parents congolais de Brazzaville, il nous faudra leurs opposer la loi et faire fonctionner la justice. Un arsenal législatif impardonnable et coercitif devra voir le jour pour réprimer toutes ces pratiques nauséabondes et datées, qui puniront le tribalisme et son incitation à tous les échelons. Il faudra les appliquer avec rigueur et force.

Les jeunes congolais attendent qu'on leur explique le mécanisme du tribalisme dès le plus jeune âge, ils veulent comprendre pourquoi les congolais s'entretuent entre eux depuis 1960. Tout enfant est disponible pour humilier un autre enfant sur la base de la différence. Au début, cela paraît presque banal. Mais s'il n'y a personne pour lui expliquer son erreur et sa faute, il poursuivra dans ce chemin jusqu'à être un jour convaincu que "le nordiste est inférieur au sudiste, que le juif est synonyme de démon, que le noir est inférieur au blanc, que le musulman est terroriste et islamiste, prompt à chosifier la femme,etc.".

La première leçon à enseigner aux enfants congolais de demain consiste à retirer de leur esprit qu'il existe des tribus auxquelles ils appartiendraient dès leurs ,naissances, qu'il existe des races humaines. Or c'est en croyant que le Congo-Brazzaville est divisée en tribus qu'on donne une "justification" au tribalisme. Il n'y a qu'une seule tribu, la tribu congolaise unifiée, composée de quatre millions d'êtres humains aujourd'hui, et demain, sept millions, tous différents et tous semblables. En revanche, du fait qu'aucun animal ne ressemble à un autre animal, c'est normal de les distinguer par races.

Nous savons que d'aucuns se demanderont qu'on est ce que ce mal va s’arrêter au Congo-Brazzaville, tant il a fait et continu à faire des dégâts ? La réponse est, hélas, toujours la même : le tribalisme, comme tous les nombreux autres maux que nous avons cités tout au début, car la liste n'est pas exhaustive, s'éteindra avec la fin du régime de Denis Sassou-Nguesso et tout son système, ce n'est qu'à ce prix là, sinon, il perdurera et prendra une autre forme, si un de ses sbires prenait le pouvoir. Ce n'est pas une fatalité, mais on peut l'empêcher de se propager et de détruire des génération de congolais, et notre sociétés. C'est pour cela que l'éducation est essentielle. Il faut faire plus d'éducation civique par semaine, par mois, par an. Il faut introduire la réflexion sur le tribalisme dans tous les domaines, que ce soit en enseignant l'histoire et la géographie, le sport et la littérature, et ainsi de suite. Autrement dit : l'enseignant congolais de demain doit être motivé et inclure dans sa pédagogie cette dimension qui fait partie de la vie.

La lutte devrait concerner tous les domaines et savoir que le tribalisme s'insinue partout. Si on élève nos enfants congolais avec cette vigilance, nous avons des chances pour que, plus tard, une fois adultes, ils sauront en principe ne pas tomber dans cette faille qui profite de la liberté d'expression pour répandre la haine et le mépris. Et qui permet surtout le maintien d'incompétent et amateurs à de hauts postes au Congo-brazzaville.

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