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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

Moins de Tribalisme-clanisme, plus de patriotisme et d’ouverture!

4 Février 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle et du dialogue social.

Moins de Tribalisme-clanisme, plus de patriotisme et d’ouverture! Que les adversaires ou supporters du régime de Brazzaville et du PCT se rassurent, il ne s'agit pas ici de traiter le bien fondé ou non desdits projets de lois. Notre propos vise seulement à nous inquiéter de l'opportunité des priorités actuelles de l'agenda parlementaire et présidentiel. Nous n'avons pas la réponse à nous seul mais il nous semble que ces nominations, ces débats sur la pseudo-succession dynastique, très importants certes à leurs yeux pour leurs intérêts, occupent beaucoup l'intelligence et l'énergie des populations congolaises, de ces diasporas, pendant que le chômage et ses dépendances poursuivent leurs courses destructrices au Congo au quotidien.

Il nous semble que nous assistons aux représentations d'un théâtre qui se trompe de répertoire. Ajoutons que les campagnes de propagandes et leurs appendices médiatiques colonisent aussi les espaces des 20h de « télé-pouvoir (télé-Congo ) et autres plateaux des médias audiovisuels en « privé » (Mntv-drtv,etc ) dédiés à « l'information » de nos concitoyens. Le tour est joué. Ces débats, ces nominations, s'emparent légitimement des quelques minutes d'attention, de « cerveau disponible », comme disait l'autre, des citoyens, spectateurs, auditeurs, lecteurs, de rendez-vous d'information de masse ou individualisés. Tous, nous sommes occupés, fatigués par les exigences et inquiétudes de nos vies contemporaines. Tous, nous sommes des zappeurs infidèles surtout face aux grands formats des messes traditionnelles de l'information que sont les journaux télévisés du soir de « télé-mpila (télé-Congo) », les rendez-vous radios du matin, ou ce qui reste des quotidiens du matin ou du soir et peut-être encore davantage sur nos smartphones du digital et son rythme d'info en direct façon agence de presse dans un monde Globalisé.

Nous ne devons pourtant pas oublier les exigences immédiates et futures de notre temps présent, les souffrances immenses de « survie au jour le jour » de nos populations, de nos concitoyens : lutter pour l'amélioration concrète de la situation économique et sociale, pour l'ajustement de notre gouvernance politique, éducationnelle, sanitaire et environnementale et la préparation exigeante des conditions d'un futur meilleur. Un futur qui doit être défendu aujourd'hui. Et là encore, et même si évidemment, le sociétal a toute sa place, la réflexion et le débat doivent être engagés dans une progression de l'agenda qui permet aux représentants du peuple de se consacrer aux combats que la mondialisation, que nous l'admettions ou non, impose au quotidien à tous les territoires de la planète, sans exception.

Le Gouvernement congolais, son président, le Parlement et l'appareil administratif d'Etat comme les gouvernements locaux et leurs administrations (mairies-Maire) doivent se consacrer à ce conflit qui est pour le moins aussi complexe, périlleux et incertain que celui d’une guerre. Prenons la mesure réelle de ce champ de bataille, n'esquivons pas les responsabilités, montons au front d'une guerre économique qui exige un engagement et une détermination de tous les instants et surtout de tous nos représentants, débat parlementaire y compris. Il en va de notre présent et surtout de notre avenir immédiat et de celui de nos enfants.

Si le Congo économique et sociale se rétracte au point de rétrograder et de se diluer dans un marché tellement ouvert aux étrangers, un marché que l'on déteste et qui maîtrise encore et pour un moment l'écriture de notre destin. Si les mirages assassins du court-termisme nous condamnent à l'asphyxie progressive. Si l'emploi devient si rare que l'intermittence de privilège des uns devient la règle non indemnisée pour tous, faisant de nous tous des saisonniers œuvrant seulement pour nourrir la rente oligarque. Si le fossé se creuse encore davantage entre le peuple congolais et ses représentants. Les réformes dites sociétales réalisées ne nous aideront plus vraiment à mieux vivre ensemble.

Il ne faut être dupe des magouilles de ce gouvernement. Regardez de plus prés ce qui se passe sur le plan économique, le pays court à la ruine et « l'état PCT » mise à part les campagnes de propagandes inutiles, il n'a aucun courage à changer les règles de gestion d'une économie moribonde ouverte exclusivement aux étrangers. Il multiplie les obstacles pour tout nouvel entrepreneur congolais, n’améliore pas les circuits de financements, de soutiens financiers à la création au risque de la décourager d'entreprendre au Congo.

Ont-ils en main les véritables statistiques des jeunes qui partent à l'étranger ? Des familles entières, certains ont passés l’âge de l’immigration, mais qui se lancent, tant il est plus vivable de vivre au Congo !

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