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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

Le Think tank Génération Tangible donne envie de croire en la politique au Congo

26 Mai 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Participer et lire nos travaux c’est goûté la fougue des leaders congolais de la nouvelle génération trentenaire. Le courage et les idées associés à notre vision pour la jeunesse congolaise redonne envie de croire de nouveau en la politique au Congo.

L’audace et un temps d’avance toujours sur nos adversaires. C'est notre tempérament de le faire, c'est une de nos qualités. Nous savons aussi que le pire risque aujourd’hui consiste à ne pas prendre de risques, et porter le débat sur nos idées. Nous aimons descendre dans une arène moribonde où des troisièmes couteaux et un clan plus poissonnarde que jamais ont échangé des arguments soit inaudibles, soit démagogiques au dernier degré. On a connu bataille plus engageante. Que de vouloir nous rabaisser à des faux-débat sur la constitution.

Quelle que soit l'opinion que chacun se fait de la politique au Congo-Brazzaville, on ne peut que constater que les membres du Think tank Génération Tangible font preuve d'audace et, que l'on partage ou non notre vision des choses, que nous parvenons à intéresser, à faire émerger des propositions nouvelles, fortes et à donner une direction.

Le think tank Génération Tangible a raison d'insister sur le caractère vital d’une vision d’avenir pour les populations congolaises elles-mêmes : à l'heure des grands empires, c'est à l'échelle du continent qu'il faut se placer pour combattre dans la grande guerre économique mondialisée qui sévit depuis une cinquantaine d'années. Il faut expliquer à nos populations l’intérêt, mais aussi l’impact de la « Globalisation ». Les sassou-nguesso et autres pcétistes sont en train de détruire notre pays à coups d'overdose tribale, de médiocratie, clientélisme et une immigration non voulue à outrance. Nous vivons un délire tribaliste qui pourrait être bien dangereux, si celui-ci ne s’arrête pas d’ici 2016, le tout comme ils le veulent, en passant au tout-administratif dont rêvent bien des hiérarques du PCT. Il est temps de remettre de la démocratie au Congo.

Quand Génération Tangible défend une vision pragmatique de la politique d'immigration qu'il faudrait adopter au Congo, loin des agitations du moment avec la RDC, quand Génération Tangible évoque sans fard l’absence de stratégie industrielle et de stratégie et vision économique du pays, quand Génération Tangible fait allusion à ces vaux-rien de conseillers, ministres, professeurs en estimant qu'ils sont nos plus gros escrocs ‘intellectuels’ et quand, ce faisant, nous n'hésitons pas à invoquer l'identité de notre peuple qui est menacée, Génération Tangible parle vrai. Contrairement à bien des responsables politiques qui craignent d'aborder certains sujets de peur de faire l'objet de l'opprobre du clan, nous, nous ne nous défaussons pas, ne nous embarrassons pas de périphrases ni de langue de bois. C'est notre principale différence avec les autres.

Le Think tank Génération Tangible a plus qu’un mérite, c'est qu'il donne envie de croire en la politique au Congo-Brazzaville, en l'action publique nouvelle. Non, la mondialisation n'a pas anéanti toute possibilité de changer la vie des gens par l'action politique au Congo- il faut simplement le faire sans idéologie ni hypocrisie, à notre avis.

Ce qui est certain, c'est que le peuple congolais est un peuple désenchanté, exsangue et fatigué, au bord du renoncement. Nous vivons le déclin de notre pays depuis trente ans avec le retour de sassou-nguesso aux affaires par le coup d’état de 1997. Les nouveaux tauliers sont asiatiques et nous sommes déjà à bien des égards à leur service. Dans les siècles qui nous ont précédés, des peuples ont perdu leur génie et des civilisations se sont effondrées. Les cartes ont été rebattues, le pouvoir redistribué. Il semble que ce soit notre tour. Faut-il tout de même être optimiste ? Faut-il espérer encore que nous pourrons enrayer ce phénomène qui semble appartenir simplement à l'ordre des choses ? Le peuple congolais porte l'un des héritages culturels les plus riches de la sous-région. Le Congo de Fulbert Youlou, Massambat Débat, Yhombi, c'était le pays de la beauté, le pays de l'architecture, des lettres, de la grande musique et de la peinture. Sous réserve de parvenir à transmettre cet héritage, le Congo peut-il se régénérer par sa jeunesse ? Nous voulons le croire à la Génération Tangible. Ce mot de "jeunesse" ne doit jamais être absent dans noter vision. C'est le seul qui vaille car c'est l'avenir qui nous intéresse. Comme l'a écrit Bernanos, "c'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à température normale. Quand la jeunesse refroidit, le reste du monde claque des dents". La survie du Congo et du peuple congolais passera par ses enfants, et ils ont besoin d'y croire et d’être à son service.

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Les congolais ont besoin de Liberté, de Démocratie et de Prospérité. Pas de paix.

25 Mai 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Centrée sur les faux sujets lancés par les RMPéistes, PCTistes du Congo-Brazzaville, et tous les pseudos partis-associations satellites, voir des individus sans intérêts comme Sassou-Nguesso Dénis et ses laquais proche ou éloignés – la famille et autres proche du système actuel - la campagne portant sur le non-sujet de modification constitutionnelle au Congo-Brazzaville occulte les débats de fond et néglige les pistes, pourtant bien réelles, d'un redressement drastique et ferme de la grande idée d’un Congo-Brazzaville (M’FOA) moderne et prospère économiquement, initiée par feu le Président Massamba Débat. Le Think tank Génération Tangible est sur cette ligne.

Les politiques congolais comme des lapins paralysés dans les phares, de même que certains médias zélés et des pseudos ministres, parlementaires en mal de notoriété, ont focalisé l’attention des congolais sur tous les faux sujets lancés par la majorité présidentielle, et quelques individus : modification constitutionnelle, mettre les Zaïrois dehors, ne rien changer, ou le changement dans la continuité comme le veut le ministre Nsilou dans sa tribune dans le journal « le Patriote ». Le résultat de ces opérations de diversions ne devra étonner personne.

Nous à la Génération Tangible nous disons et redisons toujours que les choses au Congo-Brazzaville doivent tendre vers l’essor du pays en tous points, avec des propositions concrètes, précises, claires et pas que les grandes lignes, notamment dans le sens de la raison : mesurer les mérites de la démographie congolaise, bien diagnostiquer nos échecs et dire comment relancer le pays (Où, Quand, Comment, Avec qui, Pourquoi, Méthode, Calendrier). Contrairement à ce qu'on entend, il y a énormément d'options et de projets sur la table concernant l'économie, les institutions, la politique du Nouveau Congo-Brazzaville après l’ère immobile des Sassou-Nguesso et autres. Mais il eût fallu en préalable combattre avec des faits, donc des bilans des uns et des autres cette caricature première de l’opération de tentative de modification constitutionnelle. On ne saurait trop recommander pour ce faire, à Monsieur Sassou-Nguesso et ses sbires, de quitter les affaires et la gestion, ou plutôt, la non-gestion du pays en trente ans. Rappelons que le Congo-Brazzaville offrait une qualité de vie inégalée avant 1997, l’un des peuples qui immigrait moins en Afrique centrale, et surtout, dont les populations parties, revenaient au pays, même en ayant eues les papiers en occident, des prestations sociales exceptionnelles pour les populations dans les années 70-80, une fonction publique plus que performante, tout le contraire de ce qu’elle est devenue aujourd’hui, un régime de droits très étendus pour les nouveaux nés, mais aussi les retraités, les étudiants boursiers, un niveau d'éducation perfectible mais très haut depuis les années 60 jusqu’en 90. Aujourd’hui le Congo-Brazzaville est devenu un pays méga inégalitaires, ou les richesses sont captées par une portion infime de personnes avec une absence de redistribution volontaire. Les congolais, un peuple épris autrefois de liberté et de solidarité. Autour, il y a des pays partenaires, pas frères, qui sont très différents. Il nous fait donc nous défendre, en préparant le pays à la « Globalisation » en l’expliquant, sans se replier sur soi.

L’absence de politique économique et de stratégie industrielle sous sassou-nguesso est bien établi, et ce en dépit des taux de croissance farfelue du FMI et de la Banque Mondiale pour le Congo-Brazzaville. La faute est détruit tout le tissu industrielle de l’époque de Massamba Débat tout en cédons des pans de notre économie aux occidentaux, Libanais, et autres ouest-africains, ainsi qu’à ces proches dénués de toutes qualifications et compétence pour créer de la valeur ajoutée. Abandonnons les banques à elle-même au lieu d’exiger le financement de l’économie réelle par ces dernières. Et ne sachant pas créer le plein emploi dans un Congo qui n’a jamais été aussi riche depuis 1960 !

Quel redressement au Congo-Brazzaville ? Commençons par l'économie. Le diagnostic est encore débattu chez les professeurs, avocats, etc, dans leurs salons, classes, bureaux et maisons, mais, au fond, un consensus se dessine majoritairement chez les cartésien-pragmatique et visionnaire de la Génération Tangible : 1. Remise à plat des missions de l’Etat car c’est le seul moyen disponible pour forcer le pays à des réformes structurelles ; 2. Il faut de nouvelles politiques de croissance réelle au Congo-Brazzaville (plan pour les PME/PMI-TPE-ETI, mettre la semaine de travail à 40h, réduction du taux d’impôts sur les sociétés au Congo autour de 10-15%, supprimer toutes les formes d’impôts aux ménages et individus, sauf les taxes et autres TVA, suppressions des cotisations sociales hors santé, famille et retraites, remise à plat de la fonction publique, en la basculant en statut de droit privé avec des contrat de travail du privé et réduction drastique de fonctionnaire à 10000, puissance réforme du code du travail congolais, de la propriété, du marché du travail congolais et de la création d’entreprises et d’emplois) comme la création d’un fonds pour l’investissement dans les études supérieures de nos futurs et meilleurs étudiants congolais, l’investissement dans la recherche et développement pour préparer les emplois de demain au Congo-Brazzaville, investissements pour développer des banques congolaises qui financeront l’économie réelle et encouragera l’épargne qui sera fléchée aux entreprises industrielles congolaises pour se développer et développer une industrie de qualité pour les congolais et au service des congolais, et après vers l’export, réorienter l’investissement dans l'infrastructures financés par un fond créer et suivi de tous, des coordinations fortes dans la fiscalité, l'énergie, les transports avec les occidentaux qui sont aguerris dans ces domaines, des partenariats avec les pays du monde pour favoriser l’apprentissage des congolais dans les meilleurs écoles, universités afin de former nos cadres aux emplois de demain. Un deal de confiance peut être passé entre les Kongolais et les Latins : à la condition que nous fassions les réformes structurelles de compétitivité que nous jugeons indispensables, alors nous pouvons être acceptés par les autres. Génération Tangible accepte d’ores et déjà sa part du deal.

Les institutions congolaises. Là aussi, un consensus se dégage pour bâtir un Nouveau Congo. Le tout autour d’un Congo-Brazzaville débarrassé de ses poids-morts. Donc un nouveau Modèle Economique et Social bâtit autour de : la Démocratie – une économie de Marché – Un grand respect des droits de l’homme et des libertés – une forte protection sociale. La fin du sénat, la réduction du nombre d’élus à 50, non rémunérés, non véhiculés, deux mandats limités à 4 ans pour susciter de vrais vocations, des défenseurs du peuple, du pays. La non-accession des enfants de sang mêlés aux hautes responsabilités, l’élection des Maires au suffrage universel direct, refonte de l’administration territoriale pour faire émerger une nouvelle carte électorale et de nouveaux modes de scrutins plus fiables.

La politique. Mener de front la refonte de la zone CEMAC et CEAC, afin d’en faire des instruments de partenariats économiques et de paix. Plus e coopération économique en Afrique, dans les respects des souverainetés. Le tout tourné vers le progrès. Travailler sur la fraude et l’évasion fiscale. Afin de ne pas laisser impuni les enrichissements illicites des autocrates et leurs familles pendant leurs ères.

Il faut donc parler du fond, et pas faire des tribunes, interviews, autour de ce non-évènement, non-débat du changement constitutionnel au Congo-Brazzaville. Travailler à redonner de la foi aux populations congolaises perdue, des valeurs devenues confuses volontairement depuis 30 ans. Le tout, congolaises, congolais, ce n’est pas de savoir si Nous ferons Mieux ou bien ou moins bien que sassou-nguesso dénis et les autres, la question la seule qui vaille est celle de savoir après lui, après eux, serions-nous capable de renouer avec la confiance des congolais, pouvoir représenter un nouvel espoir, pour préparer et donner un nouvel avenir à nos jeunes désœuvrés et au chômage, afin que celle-ci revoit en l’avenir une possibilité et plus une menace, et qu’ils en soient les maîtres.

Ce Congo-là, ce beau Congo, va sans doute recueillir beaucoup de suffrages et d’adhésion de votre part. Mais les lapins ont peur, ils auront le sort réservé aux lapins.

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Dénis Sassou-Nguesso, l'homme qui rêvait le Congo. Le clan Sasou-Nguesso, Un symbole d'immobilisme.

8 Mai 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Pascal Lissouba avait rêvé le Congo en « petite Suisse », lui, Dénis Sassou-Nguesso, le roi fainéant, rêve le Congo en permanence. Malgré tout ce qu'il affirme, Dénis Sasou-Nguesso est bel et bien un homme du passé et du passif congolais : incapable d'affronter le réel, il se contente de rêver la transformation de ce pays.

Dénis Sassou-Nguesso gouverne le Congo-Brazzaville depuis trente ans aujourd'hui. La presse dresse un bilan sévère de l'action du président, dont la popularité est nulle dans l'opinion congolaise. Les corps intermédiaires, mais aussi tous les opposants censés font le même constat d’échec de ce monsieur et de son clan. Cet échec, chaque jour en apporte la démonstration. Il tient à des raisons multiples et que l'on ne cesse de décliner à Génération Tangible : une politique illisible, des engagements économiques et sociaux non tenus, une communication déficiente avec sa fille et ses ami(e)s, un défaut d'autorité à la fois sur le gouvernement et sur la majorité, etc. Mais qu'y a-t-il à la source du mal, qui explique cette incroyable incapacité à gouverner ?

Le motif profond de cet échec de Dénis Sassou-Nguesso à la tête du Congo-Brazaville nous semble essentiellement tenir au refus de ce dernier non pas de reconnaître la réalité du monde, du Congo de 2010, mais de s'y adapter. Ce n'est pas qu'il la nie, certaines de ses analyses, de ses analystes et certains de ses engagements le prouvent, fussent-ils idéologiquement contestables. Mais c'est qu'il a peur de l'affronter. Il pallie ce manque de courage par le recours à la force, à l’argent facile donné ici ou là, au rêve, un rêve dont il devient dupe. Il rêve le maintien éternel à la tête du Congo, il rêve la réforme, il rêve le changement, celui de la société congolaise qu’il a lui-même favoriser aux antivaleurs, celui du destin du Congo et du Congolais, et ce rêve le tient quitte d'agir. Il se donne l'illusion de la puissance en développant une idée du Congo-Brazzaville hors de proportion avec les moyens dont celui-ci dispose dans sa situation actuelle (mannes pétrolières, situation sous régionale tendue). Il essaie de communiqué cette illusion au pays en lui promettant la lune, ou en usant du discours martial menaçant envers ce même peuple, en lui proposant un programme extravagant nommé chemin d’avenir, dont la réalité a tôt fait de révéler la vanité. Tout comme l’a été la nouvelle espérance en son temps…

Son crime est d'avoir proclamé : " créer 40000 emplois par an au Congo lors de ces deux mandats." Il savait que le pays sous son règne militarisé n'avait pas la technicité et les leviers pour le faire, lui-même s’étant entouré que d’incompétents ne courant qu’après l’enrichissement personnel. N'est-ce pas là abuser de la confiance de ceux qui l'ont porté au pouvoir ? C'est ce mensonge, dévoilé par les faits, qui est à l'origine de son discrédit aujourd’hui au Congo. Un péché originel qui le condamne à jamais dans l'esprit public. Et voilà qu’il veut, par un énième tour de passe-passe, modifier « sa » constitution sur-mesure à coups de billets et de biais mensongers pour rester au pouvoir sans résultats aucuns.

L’Homme politique, l’Homme d’état, doit savoir épouser son temps pour ne pas passer à côté du réel et être capable d'agir. Dénis Sassou-Nguesso, apparatchik de profession, vieilli à la tête d'un vieux parti le PCT, héritier d'un long passé pétrifié, étranger à la vérité et au mouvement de la vraie vie, n'est-il pas le symbole du conservatisme et de l'immobilisme au Congo, à charge pour la nostalgie de la transformation - voire de la révolution - de donner le change ?

La coquetterie de l'histoire veut que ce dernier appel son fils ou ses proches à partager le pouvoir après lui, puisqu’ils le partage déjà avec lui depuis 1997. La famille et les hommes du sérail de ce régime cleptocratique chargé d'assumer le rêve que ce dernier avait la prétention et n'a pas eu l'audace de réaliser ! Peut-on imaginer pire humiliation pour ce Monsieur roi fainéant ? Pire sanction, que son départ, lui et sa famille de la tête du pays et du pays ? C'est cela, le bilan.

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