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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

LUTTONS CONTRE LES NEOCONS CONGOLAIS EN EUROPE ET AU CONGO

31 Mars 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

La « firme » c-à-dire, les enfants du roi fainéant dénis sassou-nguesso, ses cousins, neveux et autres affidés qui rêve de pérenniser le régime après lui, sont le produit de la névrose nationale qu’ils ont contribuer à construire et injecter au sein des populations congolaises en Occident ou surplace, sur fond de déclin et de défaitisme. Alors, les dégâts économiques et sociaux au sein de ce même peuple paraissent, pour certains, d’une normalité sidérante. Mais il y a aussi quelques raisons psychologiques, voire métaphysiques, qui alimentent le phénomène de la succession de la « firme » ou du père_oncle par lui-même en 2016 : le Congo est en deuil. Défaitisme, laisser-aller et désolation sont les trois mamelles du mal congolais. C'est avec ça qu'il faut en finir.

Ne comptons pas sur le pouvoir amateurs mbochi au pouvoir pour insuffler au Congo l'énergie et l'optimisme dont il a tant besoin pour se déssaouiser. Par temps de bran, il est à peine audible. Il ne fait cependant pas de doute que la lutte contre le clan au pouvoir au Congo sera idéologique ou ne sera pas. Et la morale là-dedans, elle a toute sa place le moment venu.

Alors de grâce, laissons donc un moment la morale : elle valorise surtout ceux qui s'en drapent. C'est sur le terrain des faits qu'il faut aller chercher ce clan et toutes et ceux qui se disent prêts à succéder ou pérenniser ce régime et déconstruire sa matrice idéologique, qui, hélas, contamine une grande partie du spectre politique, les affamés en occident et surplace, des "néocons" de plus en plus répandus sur les réseaux sociaux surtout.

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Nous assistons au triomphe du Congo-Brazzaville qui tourne en rond.

26 Mars 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Quel dirigeant politique osera le dire ?

Génération Tangible le dit et le dira toujours haut et fort, n’en déplaise aux supporters fanatiques du vide.

Notre potentiel de croissance est durablement nul. Aucune des composantes de la croissance n'est aujourd'hui présente ni disponible au Congo, car nous ne savons pas en faire. C’est pour cela que nous avons une exposition du chômage, de la pauvreté et de la précarité depuis maintenant 30 ans ! Notre modèle de croissance est en réalité cassé depuis les années 1980, mais nous nous le sommes caché à nous-mêmes pendant trente ans.

La fin de l'illusion en 2016 devrait permettre de nous intéresser au vrai problème: la productivité congolaise.

Non seulement notre population croît à grande vitesse, mais surtout, elle ne parvient plus à produire mieux et plus efficacement. Ce n'est plus la division du travail qui peut apporter des gains de productivité, mais d'autres facteurs: la durée du travail, le niveau de formation et de qualification de la population, l'effort d'innovation. Ces trois facteurs jouent cependant aujourd'hui négativement. Cette « firme au pouvoir » à tout fait, et va continuer à tout faire pour mettre « le cadavre du Congo » à la renverse. Ils croient qu’eux seuls peuvent, avec leurs enfants, diriger le Congo. Un leurre dangereux.

Ce qui est en cause aujourd'hui, c'est l'existence même de notre système démocratique sénile. La faute à l'incapacité à faire face à la transformation du pays et des populations, à lutter contre la pauvreté et le chômage, la croissance explosive des inégalités, l’immigration explosive et non désirée, la dégradation continue des grandes infrastructures, la recherche du profit immédiat avec le tribalisme, la médiocrité des dirigeants, leur manque de souffle, de vision, d'ambition, les scandales à répétition et à l'absence de grand dessein collectif. Voilà ce qui tue à ce pays !

Cher(e)s compatriotes, nous vivons des temps de profondes mutations, économiques, sociales, culturelles, politiques, et d’exceptionnels de gravité. Notre pays (mais même le monde d’ailleurs) n'a pas besoin d'âmes tièdes, il a besoin de cœurs brûlants disait Albert Camus. Chassons la normalité, la procrastination, l’incurie, renouons avec l'exceptionnel.

Think tank Génération Tangible

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Pour la postérité : Dénis Sassou-Nguesso, quel désastre pour le Congo-Brazzaville.

17 Mars 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

A la fois occulté par la république et omniprésent dans la critique politique nationale constructive, le despote congolais et sa famille suscite passion et dégoût depuis maintenant 50 ans.

Pour certains, il est "l'Homme éternel du Congo-Brazzaville (Mfoa)", ce que nous nous déplorant. Mais dans l’inconscient des congolais, ce monsieur est le seul et l'unique, d'après eux à rester à la tête du Congo. D'ailleurs cela se matérialise par l'étonnante persistance du "sassouisme" qui n'est autre que l’appétence à la facilité et au gains facile jusque dans la vie contemporaine des nouvelles générations congolaises. Le despote congolais qui a battu les records et à dicter sa conception erronée de la politique et de la gestion d'un pays immensément riche comme le Congo, grand orfèvre de la propagande avec son PCT/RMP, a réussi à faire oublier le despote qu'il est pour se présenter en "sauveur du Congo encore pour 2016 et au-delà" constamment attaqué par les autres ' au point de vouloir laisser le pouvoir à sa famille). Génération Tangible réfute cette mauvaise légende congolaise avec méthode, pour que plus jamais ce pays et ce peuple ne connaisse cela.

Nous sommes intrigué. Intrigué par le contraste entre le bilan désastreux de ce monsieur à la tête d'un pays riche mais immensément pauvre, analphabète, et la gloire qui s'attache à son nom pour ses supporters avec cette récurrence de la tentation de laisser sa famille reprendre le flambeau par une légitimité d'infraction.

Dénis Sassou-Nguesso n'a pas porté les idées de son mentor Marien-Ngouabi, il les a détournées. Il ne faut sous-estime en rien le personnage. Mais nous devons montré en quoi les trente années du "règne Dénis Sassou-Nguesso et Cie"ont été néfastes pour le Congo-Brazzaville et pour la sous-région. Quant à son héritage, il ne restera rien, de Brazzaville à Oyo, tout sera détruit, effacer. Ainsi, les nostalgiques de sa grandeur factice n'auront que leurs yeux pour pleurer. Ils manquent de confiance.

Nul besoin de faire un réquisitoire de ce monsieur, encore moins de sa famille et de ses laquais. Plutôt une démystification fondée sur les faits. Quand vous observez la carrière météorique de Dénis Sassou-Nguesso, vous vous apercevez qu'au bout de trente ans le bilan de son ère est catastrophique ; le Congo sort de l'aventure avec une population plus pauvre qu'en 1970, une puissance économique et industrielle abaissée, détruite volontairement et un territoire miné par le tribalisme latent. Ce monsieur et sa famille sont détesté dans toutes les strates des populations congolaises, ainsi que dans la sous-région. Les congolais sont dirigé par un pouvoir de plus en plus policier, militaire, clanique, tribal, emporté par la logique de la guerre et qui cherche à dominer les autres ( dans le sud et le centre) comme il a soumis le sien dans le nord.

Avec Dénis Sassou-NGuesso, ou un de ses fils ou filles, ou parent proches, l'aspiration à la liberté des populations congolaises devient et deviendra soumission au despotisme.

Le règne de cette famille et de ce monsieur se fait en deux phases. Pendant la première phase, le régime est effectivement populaire car communiste et proche du peuple et meilleurs répartition, absence de tribalisme. Il s'appuie sur un besoin de réussite sociale, une aspiration à la paix, un désir de vivre ensemble entre les congolais. Il n'a nul besoin d'être despotique (avec Youlou, Massambat-Débat, Yhombi). Or il le devient au second mandat, avec la montée du clan, du tribalisme assumé, du clientélisme. Il était censé porter le message d'émancipation avec la fin du règne de Lissouba, père du tribalisme. Or il le nie à l'intérieur par l'oppression et à l'extérieur par les intimidations, tueries, les conflits d’intérêts et l'utilisation du pouvoir jusqu'au bout.

Le clan sassou-nguesso est saisi par le vertige de l'abus de pouvoir qu'ils ont usés jusqu'à la corde raide. Parce que ce régime repose sur une légitimité incertaine, introuvable, sauf dans les victoires des coup d'états de 1997. L'idée neuve de la souveraineté du peuple congolais a été supplantée par l'amateurisme de ses ministres, de ses enfants et de ses administrateurs, du coup il est tenté par la création d'une monarchie avec l'appui de Jeune Afrique, de l'Armée triballe, de ses supporters infime.

Mais sentant que la fortune des armes l'abandonne et l'abandonnera, son régime s'effondre.

Tout cela va entraîne ce que j'appelle le trouble congolais qui va nous suivre encore pour longtemps. Après Dénis Sassou-Nguesso et sa famille en 2016, la société congolaise ne sait plus sur quoi repose la légitimité du pouvoir, ni à quoi sert vraiment la politique.

Laisser dénis sassou-nguesso ou un des ses membres claniques à la tête du Congo-Brazzaville en 2016 et au-delà serait un danger dont chacun peut mesurer les effets néfastes sur sa vie, celle de sa descendance et celle du pays. Alors, contre ces formes bâtardes du «mal sassou-nguesso», l'antidote doit être une république exemplaire, et des politiciens exemplaires qui disent les choses.

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