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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

IL FAUT CHANGER DE CAP AU CONGO

28 Juin 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Rien ne trouve grâce aux yeux des congolais en matière de politiques, politiques économiques et sociales, d’éducation, de formation, de santé, de vie, aux yeux des congolais, dans la gestion « épicière » du Congo par Sassou-Nguesso et son clan.

Il faut un affrontement, vu le niveau de velléités de succession monarchiques, à l’imposition de gré ou de force de ses choix au peuple congolais.

Sassou-Nguesso doit comprendre la colère du pays, des populations. Il doit changer de cap, au risque de déprimer encore le pays et le laisser en miettes !

Il a certes été « élu » pour sept ans mais on ne peut pas attendre un désastre pour changer de cap. Sa direction, depuis le début, est mauvaise. Il refuse de s’ouvrir, refuse d’apporter des solutions concrètes et fortes aux maux du pays. Ses choix ont échoués partout.

NOUS DECLARONS LA GUERRE A LA PAROLE MOLLE ET AUX TROMPERIES QU’ELLE CONTIENT, AUX SLOGANS CREUX.

En cette torpeur du chômage de masse au Congo, les gens ont besoin de comprendre. Or ses objectifs sont irréalistes, ses réponses ne sont même pas des pansements aux maux des congolais. Ce que disent les membres de la "majorité présidentielle" au Congo est incompréhensible pour tout le monde.

L’indignation de ces gens vis-à-vis des attaques-recommandations des diasporas, ou des congolais conscients du désastre dans lequel est le pays, est amusante et risible.

La lâcheté des « dirigeants congolais » est effarante. Au Congo, nous disposons de moyens d’action si nous avons le courage politique, pour transformer la vie de nos concitoyens.

Ils l’ont bien compris, mais étant incompétent, ils sont aux abois constamment, et se tourne vers l’enrichissement personnel au détriment des missions premières qui son les leurs.

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Croissance = Activité - Activité = Emploi : le chômage en est le thermomètre

28 Juin 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Le chômage au Congo frappe plus d'un jeune actif sur deux. Nous avons bien conscience, nous au Think Tank Génération Tangible, spécialisé dans les questions d’emploi, du travail, de la formation professionnelle et initiale, du danger de voir une génération sacrifiée au Congo. Le pays est livré à une génération de « ni ni » : se sont les moins de 25 ans sans emploi ni formation et hors système scolaire, les «ni-ni» comme on les appelle. Le Congo compte pratiquement 2,5 millions de chômeurs à ce jour.

Nous exhortons les « gouvernants congolais » à débloquer les crédits nécessaires d'ici à la fin de l'année pour financer des projets dès 2014, ciblés sur les régions congolaises où le chômage des jeunes actifs dépasse les 25 %, et sur une période de deux ans, au lieu de laisser croire que nous serons un pays émergents d’ici à 2025, sans efforts ni investissements. L'objectif est de mettre en place la garantie jeunesse, principe acté par les pays à la croissance durable, qui prévoirait d'offrir un emploi, une formation ou un stage à chaque jeune congolais au bout de quatre mois d'inactivité après la fin de ses études ou la perte de son emploi.

Mettre en place une vraie politique de l’insertion par le travail, l’apprentissage, la professionnalisation et la formation en finançant des infrastructures d'apprentissage et d'enseignement supérieur, la formation des jeunes et instaurer des prêts étudiants.

Nous, acteurs politiques congolais, devrons comprendre que le constat de la situation dramatique du chômage des jeunes congolais en particuliers, et africains en général, fait l'unanimité. Le risque d'une génération perdue, en particulier au Congo, est désormais un scénario plausible. Cette situation est dangereuse au niveau politique car elle recèle des risques de délégitimation des pouvoirs publics, notamment des institutions congolaises, auprès des jeunes congolais.

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LE MOUVEMENT FACE A L'IMMOBILISME

26 Juin 2013 , Rédigé par Foryblan Dash

LE MOUVEMENT FACE A L'IMMOBILISME
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Réflexions pour une refonte complète de la fiscalité au Congo : Un impôt adapté au XXIè Siècle.

26 Juin 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

On fait tout pour qu'il y ait du chômage au Congo depuis maintenant quinze ans. Les politiques mises en œuvre sont des rustines sur des pneus crevés, n’apportant aucunes solutions tangibles pour sortir les congolais de ce chômage endémique.

Pendant que le Sieur Ngakosso Antoine, directeur général des impôts et des domaines, se dit « déçu devant l’attitude des Congolais à l’égard de l’impôt », les Avocats fiscalistes et entrepreneurs du Think Tank Génération Tangible élèvent le débat et lancent un « pavé dans la marre fiscale congolaise ». Car telle qu’elle est conçue, notre fiscalité, elle n’incite pas les contribuables congolais, les entreprises, à s’en acquitté aisément.

Un Etat régulièrement en situation de faillite

Contrairement à une opinion couramment répandue, l’Etat congolais est régulièrement en situation de faillite. A chaque fois, la désuétude de la politique fiscale au regard de l'économie qu'elle est censée taxer représente l'une des causes profondes de ces défauts souverains. Les Etats-Unis, dont la Californie et l'Illinois, ont presque suspendu leurs paiements en 2011, font primer la modernisation de leur économie et la conquête de parts de marché dans les régions émergentes. La seule idée qui fasse consensus actuellement aux Etats-Unis est que la fiscalité ne doit pas nuire à la compétitivité.

De l'impôt sanction à l'impôt productif

Plus que de la justice, c'est la rentabilité de l'impôt qui est doit être au cœur de la refonte du contrat fiscal. Plus qu'être imposé, l'impôt doit être consenti et sécurisé. Plus que l'expression d'une souveraineté nationale, l'impôt doit intégrer la réalité des échanges économiques et commerciaux mondiaux et régionaux. La fiscalité peut être un outil de compétitivité, la fiscalité peut-être un outil de croissance, la fiscalité peut être lisible, mais pour cela, elle doit être repensée. Le monde a changé, la fiscalité conçue pour un monde fermé doit être réinventée.

Le Congo et une partie des pays africains se situent à l'opposé de la logique de compétitivité partagée par de nombreux Etats, tels que les Etats-Unis mais aussi la Chine ou l'Inde. Notre débat fiscal porte à la fois sur l'adaptation de l'impôt au monde du XXIème siècle mais aussi sur la façon de protéger la fiscalité des mutations historiques. Comment conserver une fiscalité nationale unique dans un marché intégré avec une devise commune le FCFA ? Ce complexe du château-fort tend inévitablement à une logique répressive afin de prélever plus sur une base réduite, logique qui aboutit à la contraction du nombre des opérateurs présents sur le sol national et à leur rentabilité. Les recettes publiques baissent encore alimentant une nouvelle vague de répression jusqu'au point de non-retour.

Un New deal fiscal

Dans ce contexte, le momentum politique, social et économique est arrivé pour conclure un nouveau contrat fiscal au Congo, en prenant en compte le monde qui nous entoure. Rappelons nous qu'au début du XXème siècle, un premier équilibre, fortement empreint des puissances économiques d'alors avait été trouvé, avec la création du droit fiscal international, au bénéfice des « Etats colonisateurs ».

Or, la mondialisation des échanges et l'émergence de nouvelles puissances économiques a bouleversé ce statu quo, a redistribué les cartes de la fiscalité, lançant une nouvelle ère, celle de la géopolitique fiscale où chaque Etat s'attache à être attractif pour améliorer sa base imposable (des taux d'impôt sur les sociétés bas comme en Irlande, des régimes spécifiques tels que le crédit impôt recherche en France, une absence de fiscalité sur les profits s'ils sont réinvestis à l'étranger aux USA). Nous vivons aujourd'hui dans un monde sans règle fiscale internationale efficace qui transforme tout investissement international en une prise de risque majeur particulièrement préjudiciable pour les entreprises congolaises.

Pourquoi appelé à une refonte totale de notre fiscalité au Congo ?

Il nous faut sortir d’une fiscalité « punitive ». Le Congo subit une triple crise résultant de décisions politiques, économiques et sociales prises au cours des trente dernières années dont les conséquences sont le fort taux de chômage que connaissent les populations congolaises.

Un formidable gâchis pour l’économie réelle du pays que de voir une très large partie de la population active congolaise abandonnée au chômage :

- une crise de perception de l’impôt pour les finances publiques, avec un niveau historiquement bas de perception,

- une crise de compétitivité fiscale, alors que les impôts frappant les facteurs mobiles de production sont à un niveau double de ce qu’ils sont dans les pays alentours qui conduisent et « théorisent » la concurrence fiscale en zone Ceeac - Cemac,

- une crise historique de notre système productif, qui connaît un effondrement relatif depuis 1996, mesurée par une disparition massive des fleurons industriels congolais d’autrefois (Socavilou, Bata, Suco, etc), et qui se vérifie par une désindustrialisation de grande ampleur sur le terrain. Quoi qu’en dise le pouvoir actuel.

Alors, si l’on veut relever ces trois défis, il est essentiel que les décideurs politiques actuels et surtout futurs que nous représentons (Parlement, Gouvernement et principaux partis de gouvernement) prennent conscience de trois priorités fondamentales, dans un contexte marqué :

- par l’absence de souveraineté monétaire et budgétaire (Stratégie de réduction de la Pauvreté du FMI, de la Banque Mondiale),

- par un déficit récurrent de notre balance courante qui traduit un excès permanent de consommation interne sur l’absence de production,

- et par un déficit structurel de nos finances publiques conduisant à une dette massive financée à 90% voir 100% par des prêts sur gages sur le pétrole aux pays étrangers.

Ces trois priorités fondamentales sont :

- le rétablissement du primat de la production sur la consommation,

- la réhabilitation de la taxation de la consommation et donc de la TVA, avec les compensations adaptées pour les classes populaires,

- la prise en compte de ce que la concurrence fiscale qui est à l’œuvre dans la zone CEEAC-CEMAC est une menace directe et massive sur notre futur système productif et notre futur nouveau système social, une menace infiniment plus immédiate que celle résultant de la concurrence des pays à bas salaires (RDC, Centrafrique). C’est en tenant compte de cela qu’il nous faut nous adapter au prix, il est vrai, d’efforts considérables.

C’est dans ce contexte précis que nous proposons une refondation fiscale qui vise à :

- réduire le déficit perception de l’impôt pour les finances publiques en simplifions les modes de perception, mais aussi les taux applicables, les modes de calculs de l’impôt. Ne plus faire peser les cotisations afférentes à la « politique familiale » sur les salaires des congolais, dans une économie ouverte comme la nôtre,

-redonner au Congo sa compétitivité fiscale en instaurant Impôt sur le revenu de la fortune (IRF) inclus dans le taux marginal de l’impôt sur le revenu, en réduisant l’IS (Impôt sur les Sociétés) à un couple 18%-26%, puis 15%-23% (le taux réduit s’appliquant aux bénéfices mis en réserve), en réduisant le taux marginal de l’IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) à 30% (IRF inclus), et en créant un prélèvement libératoire obligatoire (PLO) de 15% sur les revenus et plus-values de l’épargne (sauf sur les investissements à long terme en actions qui sont exonérés du PLO),

- reconstruire le système productif congolais grâce à la baisse de l’IS et du taux marginal (c'est à dire la tranche maximum du barème qui applicable) de l’IRPP, à la fiscalité favorable aux investissements en actions, toutes mesures qui devront s’inscrire dans une politique globale favorisant l’essor des PME qui sont seules à même de nous donner les deux millions d’emplois productifs qui nous manquent.

Dans le système que nous proposons au Think Tank Génération Tangible, non seulement le taux marginal augmente, mais le taux moyen progresse à tous les niveaux de revenu. La création d’un impôt supplémentaires qui viendra s’appliquer à tous les revenus et plus-values, y compris sur tous les investissements en actions. L’exonération du PLO sur les seuls investissements en actions à long terme compensera le risque pris.

Cette refonte conduit à une « fiscalité de croissance » qui est aussi plus équitable car tous les leviers qui empêchent la bonne perception de l’impôt seront supprimés, sauf celles favorisant le développement de l’emploi par la reconstruction du système productif.

Le sous-emploi est l’inégalité la plus insupportable, qu’il faut éradiquer au Congo.

En outre, l’impact de la hausse de la TVA sur les bas salaires devra être compensé par la création d’une Prime pour l’emploi (PPE) de moitié incitant les contribuables à avoir une activité, la nouvelle PPE devra être mensualisée.

Au Congo, aujourd’hui, les impôts sont plus lourds que dans les autres pays de la sous-région alors que notre économie stagne avec une majorité de la population au chômage. Et cette ponction massive ne prépare même pas l’avenir. De plus, les impôts sont mal conçus et découragent la prise de risque entrepreneurial et l’investissement. Ils font fuir les talents individuels et rendent l’action collective impuissante.

C’est la principale raison pour laquelle le directeur des impôts lui-même va à la rencontre des contribuables….

Trois principes généraux fondent les systèmes de fiscalité performants dans le monde moderne :

- la fiscalité sert à financer les dépenses publiques, sous réserve que ces dernières soient utiles et justes,

- la fiscalité doit encourager l’activité économique, l’innovation et la prise de risque entrepreneurial qui sont le fondement du progrès social,

- la fiscalité doit prendre en compte les capacités contributives des citoyens et la nature des bénéficiaires des dépenses publiques afin d’être équitable.

Ces trois principes ne forment pas seulement une ‘Table de la loi’ d’une fiscalité utile et cohérente. Ils sont un des fondements essentiels d’une république juste et forte dans laquelle impôt et liberté sont fortement liés.

Il y a souvent une confusion qui vicie le débat fiscal : pour beaucoup, et notamment au Congo, la fiscalité doit d’abord servir à punir tel ou tel groupe social, en fonction de ce qu’il est ou de ce qu’il représente – et particulièrement les « actifs congolais ».

Aucun système économique et social ne peut fonctionner sur ce fondement d’envie, de haine et de revanche. La fiscalité n’est pas l’instrument d’une catharsis sociopolitique. Elle ne peut servir qu’à financer des dépenses publiques nécessaires à l’accomplissement individuel des citoyens et à l’accomplissement collectif de la nation, en liant efficacité et équité de façon à favoriser le développement de l’activité économique génératrice d’emploi.

Concevoir un système fiscal en ignorant, d’une part, la globalisation, la concurrence

fiscale intra-africaine, la crise de la sous-région et l’importance de l’innovation entrepreneuriale, et, d’autre part, les trois principes généraux de la fiscalité, c’est non seulement tricher avec le réel, mais, plus encore, trahir les intérêts du pays.

Ainsi un pays comme la Finlande apparait-elle comme le pays ayant la structure de taux de TVA la plus adaptée à une économie ouverte, avec un taux normal de 23%, un taux intermédiaire de 17% et un taux réduit de 8%, sachant que le taux d’IS finlandais, actuellement de 26%, doit baisser à 24% d’ici 2014. A la lumière de cette exemple, il paraît essentiel de réhabiliter la TVA, qui est un impôt juste, intelligent et efficace, comme le propose le prix Nobel d’économie 1996 James Mirrlees dans la Mirrlees Review du système fiscal britannique.

Il apparaît que le Congo, si l’on revient à nous, pour maintenir sa compétitivité fiscale dans la sous-région, doit aller rapidement vers une structure de taux de TVA proche de celle de la Scandinavie avec un taux normal de 23% et un taux super-réduit de l’ordre de 7% (ou 8%), ce dernier étant strictement réservé aux produits alimentaires et culturels, aux médicaments ainsi qu’à la presse. Serait mis en place un taux intermédiaire de 15% pour les produits et services. La hausse de la TVA pourrait être utilisée pour financer la suppression de la cotisation sur les salaires, au bénéfice de la politique familiale, afin de réduire les charges sur les salaires fruit du travail et de relancer l’emploi.

On pourrait aussi imaginer un taux de TVA sur la consommation de produits de luxe sous réserve. Mettre un taux de TVA élevé sur des catégories de produits qui ne sont pas produits au Congo, d’autre part.

Dans le même temps, le taux d’IS devrait être ramené à 23% pour les bénéfices distribués, soit au taux en vigueur dans les pays ayant les économies les plus dynamiques, afin de stopper la délocalisation des entreprises. En revanche, pour reconstituer les fonds propres des entreprises, il serait nécessaire de retenir un taux d’IS à 15% sur les bénéfices mis en réserve, ce qui permettrait de se caler sur la plage de taux d’IS de 15% à 23% qui se met en place en Europe.

Cette modification du taux d’IS serait incluse dans une réforme d’ensemble de la fiscalité.

La mise ne place d’une TVA-emploi et d’une taxe carbone

Le mécanisme de la TVA – emploi ne peut en aucun cas être utilisé pour combler les déficits publics. La TVA - emploi doit être uniquement utilisée pour remplacer des cotisations servant actuellement à financer la protection sociale collective. De plus, on ne peut généraliser le taux réduit de TVA à toutes les activités de service dans le contexte d’une grave crise des finances publiques. Il faut donc moderniser la structure des taux de TVA au Congo.

Si l’on admet qu’il faut garder un taux réduit de TVA pour certaines consommations de base, des produits de premières nécessités, ce taux devrait néanmoins être consolidé à 7%, comme dans les pays développés, pour ne pas bouleverser l’activité des secteurs concernés et l’inscrire dans une structure cohérente, le taux normal étant porté à 23% d’ici à 2030. Le point clé serait l’introduction d’un taux intermédiaire qui pourrait s’appliquer à certaines activités à forte intensité de main d’œuvre, essentiellement l’hôtellerie-restauration et le bâtiment, la manutention, la mécanique-soudure. Il serait fixé à 15% pour être compatible avec la législation de la CEMAC.

Il s’agit, tout à la fois, de lutter contre la délocalisation des activités entre pays de la sous-région et le travail au noir, et de prendre en compte le fait que beaucoup de ces activités sont réalisées par des travailleurs indépendants ou des micro-PME.

La nouvelle structure de la TVA congolaise serait donc la suivante : 7%, 15% et 23% d’ici à 2030, l’intégralité du surplus de recettes de TVA servirait à remplacer, les cotisations sociales sur les salaires servant au financement de la politique familiale au Congo.

Pour exemple :

« Au Congo, le salarié est soumis au régime de la retenue à la source. Il n’a pas de déclaration d’impôt sur le revenu à faire. Pour un salaire mensuel de 300 000 F CFA brut, il reçoit 234 000 F CFA net, soit un prélèvement de 20 à 25 % du brut. Entre 14 et 17 % pour le CNSS (Comité national de sécurité sanitaire) et entre 5 et 8 % sur l’IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques).Ceux qui ont des revenus autres que salariaux (immobilier, commerce, entreprise) doivent faire une déclaration de revenus et payer des taxes sur les bénéfices s’élevant à 35 %. Tous les biens à usage personnel (achat de parcelle, biens immobiliers) sont taxés à l’achat ou à la revente (pas d’impôt foncier ou de taxe d’habitation). Les frais de Sécurité sociale (médicaments, médecins...) dépendent des conventions collectives. En moyenne, 35 % des frais de santé pour le salarié et ses ayants droit sont pris en charge par l’entreprise (65 % à la charge du salarié). Il est recommandé de s’inscrire auprès d’un organisme comme la CFE (cfe.fr) afin de bénéficier d’une meilleure protection. Enfin, comme en France, il y a une TVA. Son taux fixe est de 18 %. Le droit fiscal congolais répond aux exigences fixées par la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale). »


Source : Direction Générale des Impôts au Congo.

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Il est temps pour les patriotes congolais d'adopter une autre stratégie face au clan Sassou-Nguesso

26 Juin 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Dénis Sassou-Nguesso est un homme dépassé et qui agit de manière insupportable pour le Congo et les Congolais. Le comportement insultant de ses proches n’honore pas les congolais, encore moins, le pays. Il est bon, nous le répétons encore, au moment où les pays développés ou émergents connaissent tous des changements politiques significatifs, une nouvelle ère pointe, que chacun s’abstiennent de vouloir avoir des velléités comme au Gabon, au Togo, en Angola, car le Congo n’est pas et ne sera jamais une monarchie. Que les parents et enfants se retiennent de toutes velléités qui tendront dans ce sens. C’est aux risques et périls de ses personnes. L’argent ne suffira pas.

Ils n’ont aucune crédibilité, aucune. Même L'émir Hamad Ben Khalifa Al-Thani du Qatar a donné le pouvoir à son deuxième fils, car l’ainé n’en n’était pas à la hauteur ! Dénis Sassou-Nguesso le sait, personnes dans son entourage proche ou éloigné n’st capable. Car c’est une bande de fainéants et de jouisseurs, prompt à la facilité. Nous ne le dirons jamais assez, le comportement jouissifs et moins sérieux et moins travailleur qu’affichent les membres du clan et fidèles du régime de Sassou-Nguesso ne sont pas et ne seront jamais à la hauteur pour porter ce pays vers son essor économique et social et préparer l’avenir pour les générations futures, car ils n’ont rien à proposer aux congolais.

Alors, nous sommes tous prêts, nous attendons, le moindre sourcillements qui tendra à la modification de la constitution ou à la désignation d’un membre du clan ou fidèles se disons prêt à gouverner ou prétendre à sa gouvernance.

A BON ENTENDEUR

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LA NOUVELLE ÈRE DE LEADERS POLITIQUES CONGOLAIS

25 Juin 2013 , Rédigé par Foryblan Dash

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UNE NOUVELLE ÈRE

25 Juin 2013 , Rédigé par Foryblan Dash

UNE NOUVELLE ÈRE
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Les relations propriétaires-locataires : pour une loi sur le logement

24 Juin 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Avec la « bulle immobilière » qui se profile au Congo, il nous est paru nécessaire de nous pencher sur le sujet afin d’y apporter quelques pistes de réflexions pour résorber ce problème, dont le ministre du foncier Pierre Mabiala n’arrive pas à résoudre, et dont il a fait son fonds de commerce pour s’enrichir impunément.

Il faut protéger les locataires des abus des propriétaires congolais, des propriétaires fonciers à l’égard des acquéreurs de terrain potentiels.

Sans vouloir déresponsabiliser une partie plus que l’autre, il est bon de fixer dans la loi, les termes qui régiront les contrats de location, les actes d’achats/acquisitions de terrains au Congo.

La plus attendue des mesures serait, une garantie universelle des risques locatifs (GURL), qui devrait prendre la forme d'une garantie publique de l'Etat financée par une taxe sur les loyers à hauteur de 1% du loyer. L'effort sera porté par le bailleur et partagé équitablement avec le locataire. L'effort doit reposer sur les deux parties pour ne pas créer un phénomène de déresponsabilisation du locataire.

Il faudra, pour centraliser l’offre et la demande, créer une entité parapublique qui devra régir les liens entre les propriétaires, propriétaires fonciers et les locataires, acheteurs/acquéreurs. Une sorte de Fédération nationale de l'immobilier, réunissant en son sein des professionnels de l’immobilier. Ou seront aussi gérer les prix des loyers via un observatoire des loyers, des prix de d’acquisitions des terrains, sur critères objectifs et de marchés.

Elle serait la principale fédération d'administrateurs de biens et d'agents immobiliers au Congo.

Les observatoires des loyers auront pour objectifs d'améliorer la connaissance du marché du logement congolais et de favoriser une meilleure information des acteurs de ce marché. Ils auront également pour vocation d'être un outil visant à élaborer, mettre en œuvre et évaluer les politiques publiques aux niveaux national et local. L’on voit bien que le ministère du Foncier perd De facto toute sa substance et donc, l’objet même de son existence…

Sanctionner plus sévèrement les loueurs d'habitats insalubres sans eau ni électricités, ni sanitaires aux normes (maisons, appartements, caves, cabanes…), qui sont au nombre de 500.000 au Congo environs. Aujourd'hui, la justice congolaise ne prononce aucunes condamnations au pénal chaque année. L’absence de législation dans ce domaine cruciale a permis le développement du phénomène des marchands de sommeil.

Mettre en place une interdiction pour les loueurs sans scrupule d'acquérir de nouveaux biens immobiliers. Au risque de bafouer le droit de propriété ? Le droit de propriété, ce n'est pas le droit de mettre en danger la vie ou la santé d'autrui.

Lors d'une vente, le notaire devra ainsi s'assurer que l'acquéreur n'a pas été condamné pour avoir hébergé des personnes dans des habitations indignes. Où ne pas avoir vendu ou revendus plusieurs fois à plusieurs personnes le même terrain.

Mise en place des taxes d’habitation et de taxe foncière.

L'acheteur et le vendeur devront remplir une attestation certifiant qui sera transmise à l'administration fiscale, afin que la taxe d'habitation soit bien au nom de l'acquéreur et non d'un locataire et/ou vendeur.

Mettre en place un contrat de bail type pour toutes les locations au Congo, avec des droits et des devoirs bien répartis. Afin d’éteindre tous les abus auxquels nous assistons actuellement au Congo de la part des uns et des autres, impunément.

Un locataire a des droits et des devoirs ! Il en est de même pour les propriétaires. Charge à l’Etat de garantir que cela est bien appliqué et respectés.

Les communes pourront signer elles-mêmes les arrêtés d'insalubrité et soumettre à une astreinte financière de 2000 FCFA par jour les propriétaires qui refuseront de mettre leur logement aux normes. Le produit de l'astreinte servira notamment à financer le relogement des victimes des marchands de sommeil congolais.

Et si ces mesures ne suffisent pas, les textes de lois devraient prévoir que les pouvoirs publics pourront saisir le bien et réaliser eux-mêmes les travaux, qui seront à la charge du propriétaire. Tout comme les frais de justice engagés par les copropriétaires pour dénoncer les pratiques du mauvais payeur.

À défaut de réponse précise à cette question de la rénovation des logements indignes, la nouvelle réforme devrait prévoir que les locataires congolais pourront déduire de leur loyer le montant de loyers tant que les travaux ne sont pas réalisés.

L'assurance multirisque habitation pour rembourser les dégradations

Rendre obligatoire une assurance contre les loyers impayés pour les propriétaires. Et une assurance multirisque pour les locataires. Avec une possible solution mixte, où l'effort concernant les impayés reposerait sur le bailleur ; et où l'effort concernant les dégradations, qui vont souvent de pair avec les impayés et sont souvent plus coûteuses, serait pris en charge par l'assurance multirisque habitation du locataire. Celle-ci viendrait donc s'additionner à son dépôt de garantie. Tous les logements loués seraient alors assurés.

Normaliser les constats d'état des lieux

Toujours pour faire baisser les litiges, il est important de normaliser les constats d'état des lieux, souvent rédigés de manière trop laxiste, pour rééquilibrer les relations entre les bailleurs et les locataires. Une mesure à la portée certaine. La rédaction d'un vrai état des lieux à l'entrée et à la sortie du locataire solutionnerait plus de la moitié des problèmes entre bailleurs et locataires congolais à ce jour et pour l’avenir.

Nous exigeons aussi un partage des honoraires des états des lieux, des recherchent d’appartement et/ou terrains qui reposent aujourd'hui uniquement sur les locataires, acheteurs/acquéreurs. Ces honoraires devraient être partagés. Ces honoraires devront être calculés sur une base annuelle et devront représenter environ deux mois de loyers. Ils seront payés pour moitié par le locataire et pour moitié par le bailleur.

La fin des cautions et garanties inutiles et abusives. Ramener à 1 mois de caution/garantie pour le dépôt à l’entrée de tout logement à loués. Ce qui reviendrait aux locataires à ne fournir que le mois de caution et le mois du loyer encours à chaque entrée d’une location.

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Une nouvelle version de Dallas dans le clan Sassou-Nguesso

24 Juin 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Les affamés, les intéristes, une partie des diasporas congolaises, constituent le carburant des désirs, des rêvent de succession à Dénis Sassou-Nguesso de ses fils, filles, oncles, neveux, fidèles et cousins.

Les Congolais assistent et savent l'interminable querelle de famille qui régit les Sassou-Nguesso et les Nguesso et compagnies depuis que le « papa » reconnait tous azimuts ses enfants. Chacun des acteurs profite de ce changement d'époque imminent pour prendre une petite revanche sur les autres. Et la principale activité qui n’est rien d’autre que la jouissance sexuelles et matériels à outrance sans entraves ni morale au moment où le patriarche s'apprête à quitter la scène, la tribu interprète une nouvelle version de "Dallas".

D’ailleurs, ne nous dit-on pas que les filles dont ils sont friands du pays d’en face, la RDC, ont nommés notre république « République des Maboba »... ?! Avec des querelles d’enfants puérils tels que cela est décrit dans le milieu. Voila ce que la frange très infime, qui sert de carburant aux velléités de ces personnes, veulent imposées à la tête du Congo…!

Dans cette famille, ils se détestent autant qu'ils s'adorent, avec la république des « Maboba » qui les réunies, dont ils sont les auteurs. De dénis chrystel, edgard, jean-jacques, wamba, claudia, les fidèles et autres. C'est du ping-pong entre eux. Le vrai problème pour Dénis Sassou-Nguesso le « patriarche » ? Cela montre que ses « héritiers auto-proclamés-auto-désignés » ne sont que de piètres héritiers.

Les guéguerres familiales

« Le temps nous est compté » se disent-ils souvent dans cette tribu décomposée aux faux airs de famille Addams. Edgard qui se prend pour le « soi-disant leader de la jeunesse congolaise », dont on ne sait d’ailleurs pas ou et comment il s’est arrogé ce titre fumeux, vide, dont les griots d’extra-musica et autres de la RDC crient dans les albums. Jean-Jacques Bouya dont le capital détourné à la DGGT rend « fou » se prend à rêver à diriger le Congo. Dénis chrystel, apparemment le pétrole congolais est une malédiction..les cargaisons le rendent « fou » au point de se croire successeurs officiel de « papa » à la Ali Bongo-Obiang ou Eyadéma….Quand aux autres, n’en parlons même pas, si ce n’est les affamés et les griots de la musique en RDC et au Congo qui font leurs pubs.

Une nouvelle version de "Dallas"

Par-delà ces luttes d'influences trônent la statue du Commandeur, Dénis Sassou-Nguesso, la vraie source de ces différends. En retour, comme dans nombre de familles, le père ne cache plus avoir un faible pour sa fille et son fils plutôt que pour ses neveux, oncles et autres fidèles... C'est lui qui a eu l'idée audacieuse de lancer dans l'arène électorale sa fille et son fils. Mais les bilans, la qualité de politiciens ne sont toujours pas au rendez-vous. Zéro travail.

Compte à ce que disent ses ministres dans les médias à propos de la constitution c’est tout simplement absurde, et l’on voit bien que les flatteurs, qui ne vivent que aux dépends de celles et ceux qui les écoutent, ménagent leurs postes et veulent garantirent leurs avenirs et tout ce qu’ils ont amassés illégalement et sans impunités aucune, avec des résultats médiocres.

Aussi, attend-on, les solutions du gouvernement plutôt que de faire des polémiques et de chercher toujours à dire que c'est la faute des autres dans les diasporas ou aux congolais. Nous en avons assez, nous le disons avec une certaine colère, nous en avons assez de voir dans notre propre pays des ministres comme M. MOUNGALA, AKOUALA, OKIEMY, DJOMBO, des hommes et des femmes politiques de « la majorité et de l’opposition » dire que c'est la faute des autres, de se défausser, de chercher des boucs émissaires comme ils le font à longueurs d’interviews. C'est la responsabilité des ministres et en particulier celle de M. Dénis Sassou-Nguesso de lutter contre le chômage, de lutter pour la compétitivité des entreprises congolaises, de refermer les frontières avec les pays aux autours, de faire des réformes au Congo ça c'est le boulot qui est le leur. Ils ne vont pas se défausser longtemps parce que le moment de vérité est en train d'arriver pour les ministres, le clan au pouvoir, les fidèles. Mfumu Fylla Eudes peut toujours continuer à vociférés, il n'aura bien rien!

Il n’ya aucun fond, sinon le bruit pour distraire les congolais. Cette bande de voyous, de jouisseurs sans limites, corrompus jusqu’à la moelle, aimant la facilité se servent de l’énergie des personnes fortement fanatisés, affamés, qui, grâce à tout l’argent qu’ils détournent au Congo, les « mettent bien », et servent de carburant à leurs désirs de gouvernance du Congo.

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Partout le temps est à l'invention politique

24 Juin 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

La liste des mouvements populaires ne cesse de s'allonger. Les mêmes images de places et de rues en feu... Que signifient-elles ? Que pouvons-nous en tirés pour nous sortir de ce système sasouissme immobile et inefficace ? Le Congo-Brazzaville ne doit en rien resté à la marge de ces transformations sociétales.

Après la Turquie, c'est le Brésil, une autre star de l'émergence économique, qui voit sa population rejoindre dans la rue celles d'Europe centrale, Russie, Israël, du Monde Arabe, USA, Grèce, Chine, Espagne, Chili, de France aussi, ... La liste des géographies des mouvements ne cesse de s'allonger.

Les mêmes images de places et de rues en feu, et partout des forces de l'ordre, exprimant activement leur rôle, bombes lacrymogènes, manifestants repoussés sans ménagement, des blessés, des interpellés ... La fronde civile et citoyenne se généralise, se radicalise aussi. La société civile plonge dans l'activisme. Loin de la dépolitisation que certains annonçaient ou espéraient, la protestation se globalise et emprunte des voies communes.


Fuite dans la nostalgie d'un passé meilleur, défense d'équilibres politiques, sociétaux et identitaires, cris de rage pour un partage équitable du gâteau économique, ... partout les citoyens se mobilisent, en masse, hors des cadres de mouvements politiques, syndicaux, mais aussi de groupes de pressions organisés.

Un déni de confiance

Partout domine aussi l'expérience concrète d'une insécurité qui désormais touche toutes les zones de la vie personnelle et de l'expérience collective. Chômage, pouvoir d'achat, droit du travail, libertés individuelles et collectives, ... l'espérance de lendemains qui chantent s'efface. Les demandes répétées à l'usure ne reçoivent pas de réponses réelles. Les politiques de tous les pays font face à un déni de confiance généralisé très au delà des régimes les moins démocratiques. Et que dire des autorités et des élites du marché ou de l'économie ! Entre cynisme des uns et réalisme des autres, là, la défiance est totale. Même le Football et son expression nationale et identitaire la Selecao ne réunissent plus personne dans une pause sociale au Brésil. FMI, BCE, Banque Mondiale ... des organisations à distance citoyenne abyssale et sans légitimité politique directe semblent tout décider avec le marché et la finance. Et pour les sociétés civiles la messe est dite, la crise va se poursuivre. L'avenir, sans défense, s'obscurcit.

Les modèles démocratiques dynamités

On peut qualifier d'« adhocratie », ce qui se déroule sous nos yeux et sur nos places et nos rues. La crise économique mondiale et la popularisation de l'Internet, en particulier mobile, 4,5 milliards d'êtres humains auront un smartphone en 2018, dynamitent les modèles démocratiques et a fortiori totalitaires qui semblent ignorer ou apparaissent dépassés par la complexification et l'élargissement de l'espace public digitalisé. Nous le redisons dans ces colonnes, le concept d'adhocratie a été créé en 1964 par les chercheurs Warren G. Bennis et Philip E. Slater pour essayer de décrire un nouveau modèle d'organisation flexible, intuitive et innovante. Le concept fut mûri par Henry Mintzberg et des penseurs comme Alvin Toffler. Dans notre millénaire, l'adhocratie est moins une organisation qu'une feuille de route, un état d'esprit ou un nouveau cadre pour penser la coexistence les antinomies contemporaines. Son paradigme se confond avec l'horizontalité des réseaux. Elle fonctionne dans une désintermédiation presque totale. Elle profite d'une décentralisation des moyens de création et d'action politique, de communication aussi. Elle cohabite avec la disparition progressive de l'influence des intermédiaires : médias verticaux, partis politiques, syndicats ...

"Le pouvoir, un lieu vide, corrompu, sans espoir..."

Les mouvements que nous observons ne s'inscrivent pas dans la tradition d'un axe droite-gauche. Les ruptures exprimées ne suivent pas les lignes de séparation des échiquiers politiques ou sociaux. On intègre, on réunit des différences, parfois très puissamment opposées. Recep Tayyip Erdoğan, Dilma Roussef et les autres comme Barack Obama, Vladimir Poutine ou encore François Hollande ne semblent pas l'avoir compris de la même manière.

Il est temps de faire évoluer nos gouvernances. A nouvelle ère économique nouvelle ère institutionnelle et politique, j'ajouterai citoyenne. Cette société émerge au cœur des incertitudes radicales et des vérités politiques faibles.

Pas la participation, mais des démocraties justes augmentées dans la certitude que la victoire électorale n'autorise pas tout désormais sans discussion citoyenne approfondie. La nouvelle gouvernance doit écouter, écouter encore et toujours la voix des citoyens et surtout ralentir le temps électoral, médiatique et financier pour garantir le succès du projet collectif.

Baudrillard l'écrivait en 1995, dans un texte visionnaire : « les ilotes et les élites ». « Dans cette fracture entre la société civile et la sphère politique, entre les ilotes et les élites, il est vain et ridicule de déplorer la stupidité des masses « aveugles » : elles voient mieux que les intellectuels « éclairés », que le pouvoir est un lieu vide, corrompu, sans espoir ... »

Tous les signaux sont au rouge, chez nous aussi au Congo, en Afrique, le temps est à l'invention politique. Et vite !

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