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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

Contre Sassou-Nguesso, les musichiens du Congo-Brazzaville, il est temps de réagir

28 Décembre 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Il est temps de réagir. On pouvait jusqu'à une date récente se demander s'il était habile de prendre contre « nos pseudo musiciens du Congo-Brazzaville » des mesures de coercition. On craignait de leur accorder une publicité excessive, d'attirer sur eux l'attention d'une opinion jusque-là indifférente dans sa masse, d'en faire une sorte de méga stars dont ils n’ont pas la carrure. Ces scrupules sont aujourd'hui dépassés. Grâce à la forte promotion aux antivaleurs dont le pouvoir d’oyo use pour asservirent le peuple congolais, ces griots du pouvoir d’oyo et de ses nervis et laquais recueilles déjà l'adhésion ignorante mais fervente d'un nombre considérable de congolais, jeunes, vieux, femmes, jeunes filles. Le système de gain assis sur la promotion forcée des larbins du pouvoir d’oyo, des hommes d’affaires de pailles, des nouveaux riches, des filles et fils de qu'ils ont inventé au Congo-Brazzaville, inspiré des musichiens de Kinshasa, la musique des "Mabanga", une variante plus ou moins grotesque de LA musique, se répand dans des cercles de plus en plus larges. Avec Sassou-Nguesso et quelques autres bateleurs idiots de ce régime, ils sont devenus des vedettes pour un nombre croissant d'adeptes de la bêtise, qui font la course derrières une notoriété de paille, telle que les filles et fils de, de ces gens du sérail qui croient défier les congolais et qui ne sont que les jouets stupides d'une opération de maintien par la force au pouvoir qui ne prend même plus la peine de se camoufler.

Malade ou salaud ? On hésite. Mais telle n'est plus la question. Ces musichiens de Kinshasa, dont nous interdiront les concerts, la venue et les œuvres au Congo-Brazzaville le moment venu.

La loi et l’ordre devront s’appliquer le moment venu dans ce Congo-là. Il est temps qu'elles s'appliquent. Nous passerons par une interdiction pure et simple édictée par les nouvelles autorités de la République. Avec des procédures judiciaires à la clé. Les juristes trouveront les modalités les plus adéquates. Mais le sens de l'action nécessaire n'est pas douteux. Les congolais souffrent de ces quelques exceptions, par exemple pour ces nostalgiques d’un clan, d’un régime, d'une idéologie qui a ravagé le Congo-Brazzaville depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui. Nous y sommes. Il s'agit de réduire quelques tribus, quelques congolais au silence. Ce n'est pas une affaire politique ou philosophique. C'est l’affaire de chacun.

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Il y a un autre chemin indispensable pour le Congo-Brazzaville

25 Décembre 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

La gestion du pays est catastrophique, tout le monde, à son niveau, dans son coin, le sait. Même celles et ceux qui vivent, profitent de cette gestion épicière du Congo par un clan. LE COURAGE.

Génération Tangible (G .T.) « Ba solutions », se prépare à la gouvernance. Nous avons dépassés la polémique, la dénonciation, les constats. Nous sommes dans le concret des mesures phares qui pourront à la fois être coercitives et remettre les congolais dans le « droit chemin » et le pays avec.

Ces mesures seront axées sur trois champs de réflexion, travail, compétitivité et croissance durable, et le régalien.

  • Obliger les jeunes congolais de 14 ans – 18 ans sortis du système à se former.

Très concrètement : II nous faut IMPERATIVEMENT rattrapé nos jeunes désœuvré, abandonné à eux-mêmes en leurs offrant de manière coercitive, des formations professionnelles, apprendre un métier à réelle valeur ajoutée. Nous mettrons l’action sur LA FORMATION pour tous, à tous les âges, à tous les niveaux, ainsi que dans les entreprises. Ceux âgés de 18 à 30 ans ne doivent plus rester plus de six mois au chômage sans qu'on leur propose une formation, un stage ou un contrat social dans le privé, et non dans le public. Miser sur une politique active de recherche d'emploi. Tous les jeunes congolais qui n’auront pas trouvé un emploi au bout de six mois intègreront un programme intensif obligatoire. Pour éviter tout décrochage, nous obligeront la scolarité jusqu’à l’âge de 25 ans.

  • Lancement de la révision de notre code du travail et du lancement du code de l’immigration

Aujourd’hui, nombres de chefs d’entreprises au Congo, qu’ils soient d’origines congolaises ou pas, abusent de leurs autorités. Nous annonçons d’ores et déjà les couleurs, fin de l’impunité, tolérance zéro face aux abus de tous ordres. Tolérance face aux harcèlements de tous ordres. Nous protégerons le travailleur congolais, mais aussi les vrais créateurs d’entreprises qui prendront des risques, dans le respect des travailleurs et des us et coutumes du pays. Nous réécrirons le code du travail congolais comme il se doit. Nous lancerons par la même la grande réforme pour la rédaction d’un code de l’immigration dans notre pays. Tout étranger qui n’aura pas droit d’y résider sera tout bonnement expulser. Notre réforme de l’immigration est déjà ici sur notre site-blog.

  • Réduction massive des fonctionnaires et fin du statut de fonctionnaire à vie

Aujourd’hui au Congo, nous avons près de 80.000 agents de la fonction publique, pour quels services publics de qualité rendue au congolais ? Nous vous posons la question …

Aujourd’hui ces personnes coûtent chères à l’état congolais pour un service nul. Tant dans le versement des pensions de retraites que dans leurs traitements salariales. Il faut mettre un terme à cette gabegie. Nous mettrons fin au statut à vie de la fonction publique. Nous modifierons comme il se doit se corps, tout comme celui de l’armée, la gendarmerie et des services secrets mis aux services des uns et des autres, et non plus celui du pays.

Ce que nous souhaitons, c’est que nos idées nationales, on montre surtout comment on peut les appliquer tout de suite sur le terrain, dans chaque région du Congo. Tout le travail est ici sur le blog-site à votre disposition, à lire, relire, partager, apprendre, comprendre, en débattre.

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Vivre, décider et travailler au Congo-Brazzaville : nous l'exigeons.

23 Décembre 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

En politiques, il y a très peu de place pour les émotions, pour les élans sentimentalistes. Celles et ceux de notre génération qui ont de réelles ambitions pour le Congo notre beau pays doivent l’intégrer au plus vite. Ce pays est notre bien commun à toutes et à tous ! Jusqu’à preuve du contraire, il ne porte le patronyme d’aucunes familles congolaises, encore moins d’une quelconque tribu.

Partant de ce postulat, nous comprenons que toutes et tous, à notre niveau, que nous avons notre place dans le fonctionnement, dans l’avancement du Congo-Brazzaville, afin de favoriser son essor, chacun dans son domaine de compétence, avec son talent, sa compétence et son expérience.

Parce que cher (e)s ami(e)s, ce pays part à vau-l’eau au rythme où il va…

Nous avons, toi, lui, moi, nous, vous, toutes et tous, Congolais de Brazzaville (Mfoa), de vivre, de décider, travailler au Congo ! Qu’on se le tienne pour dit !

Et nous ne lâcherons rien, on ne se laissera pas faire, on ne baissera pas les bras, pour que les compétences que nous avons acquises à travers le monde, car nous sommes par essence dans ce XXIè siècle citoyen du monde, avec nos puissantes qualifications, à tous les niveaux, de la plus basses à la plus élevées, nous avons le droit de réclamer nos droits dans NOTRE PAYS.

Alors, le Cercle de Réflexion (Think tank) Génération Tangible, « les solutions innovantes », travail chaque jours à rassembler et publier aux plus grands nombres ses idées, sa vision, son projet pour le pays, autour de 5, 6, 7 grandes mesures pour créer cet « électrochoc » que ns appelons de nos vœux, pour le retour de la RÉPUBLIQUE DU CONGO au service de tous ses enfants, du nord au sud, de l’est à l’ouest, en passant par le centre.

Nous devons écrire une page nouvelle du Congo-Brazzaville en Afrique. Notre mouvement politique construit une démarche de pensée, une ligne politique forte lisible et durable. Nous ne voulons pas faire le pari de l’opportunisme. Nous avons des fiertés dans nos travaux, à l’inverse de celles et ceux qui poussent des cris d’orfraie, ou qui se vantent d’être des pseudos leaders à longueur de journées, de vidéos inutiles, et surtout, nous avons aussi des audaces et de la clarté.

Évidemment, notre démarche ne fait pas de la séduction son obsession. Le but est plus de se préparer à gouverner que gagner. Nous préférons le Congo à la politique. Nous savons bien que notre programme devra être courageux donc difficile. Nous devons engager le dialogue avec les Congolais sur ces sujets. Nous pensons nous à la Génération Tangible (G.T.), qu’à notre arrivée au pouvoir tôt ou tard au Congo, nous trouverons une situation économique très dégradée y compris par rapport à la situation actuelle déjà plus que dégradée. Dénis Sassou-Nguesso et ses gouvernements successifs ne s’attaquent pas aux exigences de la compétitivité du pays. Dès maintenant, nous revendiquons que ce sera difficile, mais que nous serons, nous, dans une démarche de vérité. Dès maintenant, nous préparons le pays, ses populations, à l’intérieur comme à l’extérieur, à cette ambition réformatrice.

Il nous faut donner un nouvel élan au Congo. Dans notre esprit ce n’est pas, et nous le redisons, les mesures à la Françaises, mais à l’Américaine, à l’anglo-saxonne. C’est-à-dire, cinq, six, sept grandes décisions qu’il nous faut et faudra mettre en place non pas dans les 7 ans ou 5 ans, mais dans les 6 premiers mois de gouvernance.

Autour du Travail, des salaires, des conditions de travail.

Autour de notre système de retraite, des pensions, publics et privées, car c’est aussi l’avenir de nos enfants, de nos jeunes qui est en jeux.

Autour de la clarté fiscal, pour les familles, les entreprises, les personnes.

Autour de l’éducation, de la formation, en raisonnant, non plus en termes de diplôme, mais de métiers. Préparer l’acquisition du socle commun de connaissances dès la maternelle-primaire, maximum de moyens et de réformes.

Ainsi, l’on voit la vision de Génération Tangible, à chaque fois, 5/6 grandes mesures qui vont permettre et doivent permettre, à la clé, de dire : LA REPUBLIQUE EST DE RETOUR AU CONGO. Elle assume un projet pour les congolais. Cela nous permettra de jeter les bases d’un Nouveau Congo, un Congo d’espoir, où chacun pourra avoir la maîtrise de son destin.

Voici le moyens de dire aux congolais qu’un autre chemin est possible, le meilleur au Congo reste à venir, il est devant nous. Car en vingt-neuf ans de gestion, on a vu la marque de fabrique de la politique des Sassou-Nguesso et du PCT et son RMP.

  1. Explosion du chômage
  2. Explosion de l’immigration
  3. Explosion des antivaleurs, de l’éducation
  4. Explosion de l’insécurité

Ils veulent faire du Neuf avec du Vieux, toujours dans la rustine… !

La place des retraités va devenir pré-dominante au Congo, comment devront évoluer les pensions? Quelle fiscalité pour la famille? Comment rémunérer l’effort et le mérite tout en limitant les coûts de production? Quels pans de l’administration réduire? Que privatiser, quels secteurs libéraliser? Comment conserver le siège des multinationales au Congo en gagnant-gagnant? Comment financer l’innovation et la création d’entreprises?

Génération Tangible est au travail, et propose une réponse à la vraie question politique du moment chez tous congolais : comment agir vraiment et peser sur le cours des choses au Congo ?

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Le Congo-Brazzaville traverse une crise de crédibilité de régime.

18 Décembre 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Le Congo, les congolais, traverses des crises immenses, le pouvoir n’est profondément pas crédible, il est impopulaire et mal-aimé au plus profond du pays de tous les bords.

95% des congolais, y compris une très grande parti des électeurs qui ont « votés » pr ce pouvoir, ce régime, ces gens-là, ils disent : ils n’ont plus confiance en ce pouvoir et ces représentants, parce qu’ils n’ont pas capables et n’ont pas été capables de ns sortirent du marasme du chômage, des anti-valeurs, de la corruption, du tribalisme, du « yaka-noki-noki », parce que l’institution présidentiel, les institutions de la république sont détournés à des fins personnels, claniques, familiales, bafouées, parce qu’ à chaque fois qu’il y’a une crise banale ou pas, le pouvoir utilise des moyens disproportionné pour y faire face, et ne déploie pas la même énergie pr résoudre les problèmes des gens ! De construire le pays de nos rêves !

Quand on lit monsieur Bonaventure Engobo, qui dit, je le cite dans un de ses posts sur Facebook suite à l’affaire « tSourou » : que le Congo n’est pas un pays facile à gouverner à administrer, ou à gérer, on se demande de qui se fout-il ! Il oubli au passage que c’est leur incurie dans la gestion de ce pays depuis 97 qui a permis que ce pays devienne comme ça ! Un pays Hystérique ou ils ont instauré la loi de plus fort, de l’incompétence ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Demander à Yhombi si autrefois, ce pays était ingouvernable ?

Nous verrons bientôt la bande de démago-réactionnaire qu’ils sont faire le jeu de ce régime en accusant les congolais des maux qu’ils ont créé.

Il y’a une réelle crise de régime au Congo. A l’approche de la fin, il faut laisser les choses en paix, sans effusion de sang.

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Trois scénarios possibles pour l'avenir du Congo en 2014 et au-delà

4 Décembre 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat. Publié dans #politique

La pérennité du pouvoir coute que coute, c'est vraiment décisif. » Non, « vraiment », le chroniqueur a beau être mithridatisé depuis dix-sept ans par les initiatives économiques et sociales loufoques d'un gouvernement sans gouvernail, il n'entend même plus les cris de son peuple, tellement absorbé par la tâche de survie du clan. Le slogan "Congo, pays émergent en 2025" ressemble à une dernière trouvaille de com' pour faire diversion.

Félicitons-nous un temps soit peu de voir ce stupide slogan que le monde nous envie. Des parlementaires aux ministres, tous n'ont que les mot "Chemin d'Avenir", "le programme du chef de l'état" à la bouche, mais rien de concret dans l'action, zéro transformation dans la vie des congolais chaque jours, n'en parlons même pas des entreprises. Mais ces parlementaires et ministres n'ont-ils pas d'autres urgences à traiter, dans un pays comptant 2 millions de demandeurs d'emploi (car le terme chômeur ils ne le méritent pas les congolais qui souffrent) et où le nombre de travailleurs pauvres ne cesse de progresser ? Les congolais découvrent les termes de la mondialisation...Dernier indicateur de cette paupérisation de la société congolaise : les salariés de Total, Eni Congo, Schlumberger, et d'autres "Majors du pétrole" qui sont peuplés de salariés pauvres.....avec une population toujours plus large de familles monoparentales, travailleurs déclassés et vivant encore chez les parents, ou locataires précaires. Nous ne parlons pas ici volontairement des pseudos entreprises congolaises de transit et autres, ou de la fonction publique congolaise...ca-tas-tro-phi-que.

Résultat sans appel de trente années d'une politique non-économique, non-sociale et non-fiscale allant toujours dans le même sens : celui de la surprotection des entreprises étrangères aux capitaux étrangers et des clans au pouvoir qui ont préemptés tous les secteurs protégés ou non de l'économie congolaise ; du sacrifice des jeunes générations ; et de la vulgarisation de la corruption, des anti-valeurs, du tribalisme, de l'incompétence instauré en mode de gouvernance et de nomination, des ménages congolais abandonnés à eux mêmes, commerçants et entreprises de toutes tailles, contribuant seuls, par leur minime activité dans l'économie libre et concurrentielle, à enrichir tant bien que mal toute la société congolaise.

Avec ses hausses d'impôts directs et indirects mal mis en œuvre, du coup, n'incitant pas les gens à l'acquitté, ses hausses de TVA tous azimuts, frappant lourdement le déjà maigre porte-monnaie des congolais depuis son retour aux affaires en 97', le pouvoir marxiste-léniniste de Dénis Sassou-Nguesso, à bout de souffle et en déclin, choisit délibérément de ne pas mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires dont le pays a besoin pour son essor économique, culturelle, sociale, démocratique, sanitaire, technologique, éducationnelle, institutionnelle, avec l'ouverture et l’accueil des talents qui disent les choses et qui ont des choses à faire pour le pays et le peuple congolais en 2014 et au-delà. Un sans-faute dans l'erreur au moment où, justement, le nouveau monde se dessine devant lui, devant nous ! UN COMBLE ! la reprise économique s'amorce chez tous nos voisins, du Gabon à la Guinée Équatoriale, en passant par le Cameroun et l'Angola. Que faire pour arrêter ce déraillement ? Trois scénarios sont possibles selon nous.

D'abord, le scénario tant attendu pour que nous reprenions les choses. Sans courage politique à sa tête depuis trente cinq ans, le Congo s'est endetté à tour de bras auprès des pays asiatiques et d’Amérique latine, à laissé filer sa nouvelle dette et le poids de ses gabegies publiques (grands travaux, etc) rapportés au PIB avec une croissance artificielle qui ne donne aucun plein emploi (curieuse croissance..!), sa jeunesse, ses talents et ses capitaux à l'étranger. Le Congo est LE pays malade de la CEMAC, Sassou-Nguesso part du pouvoir en Août 2016, aussitôt, dans les négociations, les taux de sa dette laissé s'envole à des niveaux qui nous lient les mains, le pays est au bord de la faillite. Le FMI et la Banque Mondiale reviennent à son chevet, après l'avoir encourager à prêter des fonds à d'autres pays Africains étant un pays en PPTE (comprenne qui voudra). Quelques années après, les leaders talentueux du Think tank Génération Tangible (G.T.), bien identifié(e) à ce jour, viendront nettoyer les "écuries d'Augias", fusionner les départements congolais aux régions et autres prébendes inutiles et dispendieuses, et faire le job de redressement que personne n'a osé accomplir depuis Massamba-Débat.

Ensuite, le scénario des prérévolutionnaires. A un moment donné - début 2014 ? début 2015 ? en 2016 ? - quelqu'un quelque part lancera (ou l'armée mal-traitée), plus qu'une fronde, une grève pour un "printemps congolais". Un mouvement ample et populaire pour refuser de continuer à laisser aller le pays à vaux l'eau, avec à un exécutif de plus en plus dispendieux de l'argent de tous les congolais, soucieux de ses intérêts personnels et oublieux de l'intérêt général. Ce soulèvement populaire suscitera de graves troubles à l'ordre public et volatilisera en quelques jours la confiance du pouvoir de Brazzaville, du clan au pouvoir et nécessitera le départ du pouvoir d'Oyo avec des soutiens extérieurs. Ce sera la banqueroute, préalable nécessaire au redressement du pays. En somme, le scénario précédent, mais accéléré dans le temps.

Le troisième scénario est de l'ordre de la pression sage. C'est le scénario à l'occidentale. Une fois de plus, nos partenaires nous montrerons un chemin : à l'approche de 2016, Dénis Sassou-Nguesso décide de ne pas toucher à "la constitution sur-mesure de 2002", dissout le parlement, ouvre des tractations avec tous les opposants-constructeurs, s'en suivent de longues heures de négociations finales non-stop, et un accord politique écrit, qui dote le pays d'un système politique Parlementaire, avec un président du Conseil et un premier ministre fort élu par la majorité parlementaire qui sortira du nouvel accord électoral né de la consultation et des discussions. Un accord qui limitera le nombres de mandats à deux (2) de quatre (4) ans, un nouveau redécoupage électoral et de nouvelles méthodes de recensement et d’organisations électorales. Ce qui permettra au pays de se doter d'une grande coalition pour gouverner le pays au centre, pour l'intérêt général, pour quatre ans, dès la fin de son mandat.

Le PCT-RMP et ses alliés feront des concessions majeures sans renier l'essentiel, à savoir : un agenda de dissolution de tous les parti ayant appartenu au régime antérieur; une nécessaire discipline budgétaire sans laquelle l'idée même de souveraineté nationale, politique, économique ou même militaire est une plaisanterie de garçon de bain dans ce Congo, ou un fantasme ; enfin, une augmentation des salaires, retraites, niveaux de protection sociale, la formation professionnelle, la compétitivité des entreprises congolaises à capitaux propres congolais, des banques qui financent enfin réellement l'économie réelle, flécher l'épargne des congolais vers ces entreprises, l'éducation nationale, la décentralisation, qui viendront en somme récompenser l'absence de décennie d'efforts. Tout ce qu'ils refuses de faire depuis le début en faite : s'ouvrir aux talents.

Cette ambition d'une grande coalition pour gouverner le pays, libéral, social, progressiste est-elle vraiment hors de portée dans ce Congo là ? Nous le pensons pas, car le pays est prêt à relever les défis qui ont été longtemps mis au placards par souhait ou incompétence.

Sauf à vouloir le pire pour lui-même et son pays, Dénis Sassou-Nguesso doit aujourd'hui rechercher les voies et les moyens d'une grande entente, d'une grande ouverture, centrale et centriste avec tous les acteurs. Arrêter l'ostracisme,le déni, l'ignorance. Il faut dissoudre l'Assemblée, consulter des leaders de la société civile, de l'opposition, des constructeurs et du centre, plus à même de conduire le pays vers la sortie de crise. Peu importe, l'objectif doit bien être celui-là : construire une grande coalition de talent, laissant de côté le tribalisme, les tribalistes, les régionalistes et les chefferies et baronnies, dont la parfaite similitude des responsabilités dans la part des maux dont souffrent le pays devient une inquiétante évidence.

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