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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

Foryblan Dash BAKOULA. K, le Congo a besoin de toi pour réinventer son Avenir. Pourquoi l’école congolaise sombre ?

20 Avril 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

L’Education nationale est en péril au Congo-Brazzaville depuis l’ère Sassou-Nguesso II (97) (le roi fainéant du Congo et sa famille de « bolosse-loosers », jonchés par des ambitions puériles nées de frustrations enfantines).

Sa lenteur à évoluer l’asphyxie depuis plus de trente ans maintenant. L’internet ouvre une nouvelle voie d’accès de tous au savoir, qui remet en cause le dogme élitiste de notre système éducatif. Aujourd’hui abandonner à l’ignorance, à l’absence de mérite et de talents capables de transmettre les savoirs nécessaires à nos enfants pour être les cadres du Congo de demain sereinement et de qualité. L’écosystème qui a converti en quelques décennies des milliards d’êtres humains au smartphone et à Internet a mis toute sa puissance de travail et d’innovation au service d’un objectif : réinventer l’éducation.

L’Education nationale Congolaise et l’université le comprendront-elles à temps sous l’ère sassou_nguesso ? Une institution qui semble incapable de se repenser. Et qui –pire- ne croit pas aux vertus de la formation. Tétanisée et minée par le tribalisme, les pots-de-vin, la corruption, les Notes Sexuellement Transmissibles, l’école congolaise est gangrenée et n’a jamais su résoudre le cas des élèves issus des zones et familles défavorisées, qui exigent une prise en charge réellement différenciée, mais surtout une façon de travailler qui ne colle pas avec l’actuel statut ou plutôt non-statut des enseignants, un corpus administratif datant de 1950, jamais toiletté.

L’Education Nationale Congolaise est entravée par ses archaïsmes, et ses facilités : Partout dans le monde, l’école 'à la papa', celle de l’enseignement frontal et du psittacisme ('fait de répéter comme un perroquet'), a vécu. Mais ça, ils ne sont pas capables de le comprendre que le monde change, à changer. Les lunes d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui, et ne seront en rien pareilles à celles de demain.

Nous allons apprendre autrement, et de plus en plus sans frontières, c’est un fait. Ici parle un expert de la formation, de l’emploi, du Handicap, du travail et de l’éducation. L’irruption des MOOCs (Massive online open courses), des cours en ligne gratuits, oblige déjà aujourd’hui à réinventer la relation au maître en Fac ou das la Formation Professionnelle Continue (Initial ou alternée).

Dans ces cours, les "élèves" se forment mutuellement via les forums internet. Apparaissent ainsi des écoles, des universités numériques à l’image de Minerva University en Californie (USA).

L’internet va transformer certaines universités ou écoles en marques mondiales que se disputeront les meilleurs talents. Dans ce domaine, le Congo actuel n’en est même pas aux balbutiements…

En tous points au Congo-Brazzaville, nous manquant d’idées novatrices, innovantes, d’énergie, de carburant. Les menaces qui pèsent sur notre école, notre université, ne lui vaudront sans doute pas un tel sort, mais le privé triomphe partout, et en mal ! !

Ce qui apparait aujourd’hui au Congo comme un moindre mal à creuser la tombe du service public d’éducation dans le Primaire, le Secondaire et le Supérieur. Une éducation nationale incapable d’encourager l’innovation…

Qu’a fait l’Education Nationale Congolaise pour promouvoir la formation des enseignants, des maîtres, instituteurs, financer les intervenants extérieurs ? Rien ! Peu d’explications, pas de formation, peu de moyens, pas d’évaluation pas de gratification. Au Congo de sassou-nguesso, cette épicerie familiale, un enseignant peut traverser 40 ans de métier sans jamais avoir actualisé ses savoirs et compétences, autrement que par des discussions avec des collègues. Un comble !

Le problème de l’Education Nationale Congolaise c’est de non seulement manquer de capacités d’innovation en interne, mais d’être incapable de les porter, de les encourager, de les récompenser. Il nous faut absolument lutter contre toutes les formes d’échecs scolaires, ramenés le taux d’alphabétisation au-delà de la barre des 95% pour les populations.

On voit bien que tout ça donne la vision d’une machinerie à bout de souffle, qui n’a jamais su résoudre le cas des élèves issus des familles et zones défavorisées, datant et copiée sur l'ex URSS. Les initiatives qui ont réussi au Congo-Brazzaville n’ont jamais convaincu l’Education Nationale Congolaise d’entreprendre les réformes qui permettraient de limiter la casse. D'autant plus que les ministres sont eux-mêmes issus de l'ex union soviétique, donc minés par un archaïsme sans nom.

Pourquoi une telle inertie de la machine Education nationale Congolaise alors que tant de profs sont prêts à bouger en tous points ?

Il ne faut pas remettre en cause un petit business model qui permet aux castes issues de la méritocratie de prospérer, un modèle qui permet aux cadres dirigeants et hauts fonctionnaires et enseignants nordistes, fanatiques de tribalisme, d’immobilisme, du statut quo, du non mérite, de protéger leur territoire en en interdisant l’accès aux non-initiés (selon eux). C’est une hypothèse que confortent toutes les études sociologiques au Congo.

Nous allons amorcer le changement, en tous points dans notre système éducatif congolais. L’apprentissage, renforcer par l’apprentissage via le numérique, pour évaluer, communiquer ou donner des devoirs. Pour nous à Génération Tangible (G.T), le numérique est un plus pour diversifier les pratiques pédagogiques et faire des préparations de cours. Avec la création d’un service public du numérique éducatif et le développement du numérique.

 

Une puissante réforme structurante sur l’école congolaise, qui portera sur tous les sujets, jusqu’aux bâtiments, qui sont d’un autre temps, pour refonder notre école, nos universités !!! Autant de pistes d’espoir pour un Nouveau Congo éduquer et bien former.

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Le système absurde touche à sa fin au Congo-Brazzaville

17 Avril 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

L'absurde est depuis longtemps le quotidien du peuple congolais. Absurde, en effet, la pauvreté, le désespoir et la violence rentrée de sa société en regard de l'incroyable richesse d'un pays - troisième producteur d'hydrocarbures d'Afrique Subsaharienne - fort de centaines de milliards de dollars de réserves de change, tirant 90 % de ses recettes budgétaires des exportations de pétrole et de gaz. Absurde aussi la captation de cette manne par une poignée de dirigeants incompétents quand la majorité des citoyens - et notamment les jeunes qui forment la moitié de la population mais aussi des chômeurs - ne doit se contenter que de miettes chichement calibrées pour maintenir un semblant de paix sociale. Absurde le manque de clairvoyance de cette pseudo élite, incapable de sortir son modèle de gouvernance d'un statu quo mortifère, de préparer l'après-pétrole qui viendra bien un jour, de porter au-delà une croissance qui pourrait être dès aujourd'hui deux fois plus élevée et surtout durable. Absurde, évidemment, le spectacle des pseudos baronnies de « sages » etc, pour la modification et le maintien de sassou-nguesso dénis au pouvoir, où un candidat sortant, dont sa propre constitution lui interdit de se représenter, tente de la modifier rapidement pour se représenter, sentent que la piste de son fils et d’un de ses proches mettrais le pays à feu et à sang, car plus incompétents encore que lui-même, et manifestement incapable de tenir les fonctions qu’ils leurs a donnés vu les casseroles et les scandales qui les précèdent, illustrant ainsi la guerre des clans qui, au sommet, paralyse toute désignation d'un successeur crédible. Alors, ne voulons pas laisser le pouvoir, car la est leur seule stratégie. Nous pouvons donc ainsi résumer dans une formule cinglante la situation de notre pays aujourd’hui : c'est la « malédiction des matières premières sous l’ère sassou », ce phénomène bien connu d'une richesse donnée qui justifie tous les conservatismes et rend très difficile toute tentative de modernisation. Voici des années que le Congo se noie dans ce paradoxe depuis l’avènement de sassou I et sassou II aujourd’hui. Et chacun sait ce n'est pas lui qui sortira ce peuple et ce pays de sa malédiction. D’autant plus que c’est lui et sa bande qui la crée et la conforte.

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TRISTE BILAN DES BRANQUIGNOLS A LA TETE DU CONGO-BRAZZAVILLE

9 Avril 2014 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Que restera-t-il des Sassou-Nguesso à la tête du Congo-Brazzaville et des structures et institutions de pouvoir et de gestion du Congo ? Au mieux, pas grand-chose. Depuis leurs accessions à la tête du Congo-Brazzaville en Juillet 97 (sassou II après une âpre guerre civile financée et soutenue par Total et la France), la "Firme au pouvoir" a des allures de morne plaine. Pierre Ngolo et les élus Pcétistes_Rmpéistes, députés et sénateurs, lèvent les yeux au ciel ou soufflent d'exaspération à la moindre question sur le rôle du parti et des coups de boutoirs du père_DRH de la famille, pour favoriser l'accession de son fils à la tête du Congo. Ils les jugent tellement inutile, incompétent, tribalistes qu'ils préfèrent ne pas en parler. Avec des gouvernements successifs de Branquignols à la tête du congo, sans jamais avoir de résultats probants dans la vie des congolais et du congo, sauf pour eux-mêmes, leurs proches et leurs comptes en banque dans les paradis fiscaux. On retiendra de tous ces saltimbanques aux manettes de la no-gestion du Congo un Méga amateurisme qui frôle l’indicible. La plus spectaculaire : l'explosion du chômage devenu endémique... Surréaliste, après de voir, entendre, lire, que les fils, filles, cousins, neveux, oncles, veulent succéder au roi fainéant, au nom, disent-ils…Des droits constitutionnels....occultent le débat de fond..: les bilans de gestion, car cogestionaire et coresponsable de l'état dans lequel se trouve le congo-brazzaville. Pour preuve, n'est-ce pas eux qui vivent à coup de millions d'euros par jours...? Inouï cette naïveté confondante pour ses amuseurs amateurs de first et business class. Alors, allez vs en, et nous vous assignons une mission : celle de vous tenir prêt à rendre tous ce que vous avez volés et pris indument. Ils devraient y parvenir sans trop de difficultés. A BON ENTENDEUR.

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