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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

Il a été bon, autrefois, notre système de Santé au Congo, je l'ai connu. Non aux Hospices et à la Médécine privée!

20 Novembre 2019 , Rédigé par Foryblan Dash BAKOULA, Expert en sécurité Intérieur- Politiques de l'Emploi et d'Insertion pro - Marché du Travail & Formation-Handicap et entrepeneuriat.Politiques educatives-Coach

Il est plus que jamais urgent de refondre notre système de santé, qui est, à ce jour, complètement HS (Hors  Service) Mort! L'Hôpital Public est mieux que l'hôpital privée, à la condition que la Recherche Médicale soit dans l'excellence, à condition que les conditions de recrutements, de travails, de reconnaissances, soient élevées, meilleurs et au niveau. Oui, l'Hôpital Public congolais peut renaitre de ses cendres de la dictature destructrice de cette dictature ignoble.

 

L'Hôpital Public congolais ne doit pas être là pour Gagner de l'argent, mais Pour soigner chaque congolaises et congolais correctement et humainement.

 

Nous disons avec la dernière énergie et avec autorité: NON aux Hospices, comme le sont devenus les CHU congolais. NON aux dispensaires tous azimuts, le tradi, les chinois, et l'hôpital privée qui a quasiment remplacé l'hôpital public, de fait.

 

J'ai dans mon enfance, moi-même connu cet hôpital, ce système de santé, il était plus qu'à la hauteur, rien à envier aux occidentaux! J'ai ensuite connu cet hôpital et ce système de santé, dans mon adolescence, en grandissant, et il était toujours aussi excellent que les hôpitaux des occidentaux et les systèmes de santé des occidentaux. Donc, nous voyons bien que cela est possible de rebâtir pour l'excellence et les soins de qualité pour chaque congolais chez lui, dans son pays, sur son territoire.

 

Pour ce faire, nous allons tout remettre à plat. Détruire ce qui existe, ou qui tient encore. Par les emplacements, les bâtiments d'abord. Puis nous attaquerons l'organisation moins hiérarchique, moins financiers, sans toutefois créer des puits sans fonds. Nous allons revoir les modes de management et de gestion des corps médicaux, des hôpitaux publics, des primes au mérite, par mois, des effectifs, des personnels. Les plans d'évolution de carrières. Les méthodes, techniques de soins, les process de sécurité, d'hygiène, d'urgence, des pathologies lourdes, puis des opérations ET  des accouchements prématurés et autres. Deux pieds : Une politique Hospitalière et une Politique de la Prévention. S'agissant des épidémies, pandémies, des plans en tripartites seront lancés sur chaque térritoire piloté par des entités crédibles et des scientifiques pertinents et non attentistes.

Nous irons vers l'efficience, moins de lourdeurs et l'efficacité et l'excellence des personnels médicaux délivrant les soins. Le secteur pharmaceutique y subira le même traitement de transformation, afin d'endiguer la crise des faux médicaments qui nous coûte cher. Nous encadrerons le secteur Libéral, les dentistes et autres cliniques. Afin d'éviter la fuite des formés vers le privée, et d'encourager vers ces études, nous travaillerons sur des grilles de mérite, d'avancement, de salaires gratifiant

 

Nous reverrons la formation de chaque corps médical, la certification, la construction des modules de formation, des parcours, afin de n'avoir que l'excellence, dans la prise en charge des patients congolais. Car, ce qui se fait aujourd'hui est une HONTE!

 

L'hôpital public congolais s'est déshumanisé à un point...

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L’insertion des jeunes congolais : quelles coopérations pour une approche intégrée ?

13 Novembre 2019 , Rédigé par Foryblan Dash BAKOULA, Expert en sécurité Intérieur- Politiques de l'Emploi et d'Insertion pro - Marché du Travail & Formation-Handicap et entrepeneuriat.Politiques educatives-Coach

L’insertion des jeunes congolais : quelles coopérations pour une approche intégrée ?

La difficulté́ des jeunes congolais vulnérables et désœuvrées, à s’insérer, à trouver un travail pérenne, le sentiment de déclassement et de précarité demeurent et sont autant de signes qui interrogent la place que la société congolaise vautrée volontairement dans l’oisiveté et les anti-valeurs de la dictature, est prête à leur laisser, d’autant plus pour les jeunes des quartiers populaires.

Dans les quartiers de nos villes, sur nos douze départements, sur nos deux Métropoles, la situation de l’emploi des jeunes est encore plus difficile. Ils sont plus encore exposés au chômage, avec un risque de s’y retrouver multiplié par 5.5 pour les jeunes habitants en zones rurales.

Toutes choses égales par ailleurs, des facteurs cumulatifs et spécifiques à cette tranche d’âge 16 – 35 ans, sont en cause dans le non accès à l’emploi : des compétences de base non assimilées (compréhension orale, écriture, lecture, calcul), l’absence d’expérience, des freins liés à un défaut de mobilité, des problèmes de santé, des conditions de vie précaires, la non maîtrise du numérique, le manque de réseau…, mais également des phénomènes de discriminations à l’embauche attestés par de nombreuses enquêtes autour du tribalisme, des promotions canapés, des passes-droits, des réseaux.

L’insertion professionnelle des jeunes congolais constitue donc un enjeu majeur dans nos quartiers populaires tout en impliquant la prise en compte tout à la fois de dimensions sociales, de santé, de qualification, de logement… Développer des approches intégrant l’ensemble de ces dimensions, construire des parcours ajustés à chaque situation, favoriser les synergies sur les territoires entre l’ensemble des dispositifs et acteurs mobilisés s’imposent pour une action pleinement efficace. En plus du Handicap. Cela nécessite la prise en charge de ces dossiers par des experts qui ont fait leurs preuves par leurs compétences hautement saluées et qualifiées en Occident, comme les Foryblan Dash BAKOULA KOUELANY.

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La ruralité congolaise VS L'urbanisation à outrance : un atout pour demain à défendre ensemble

13 Novembre 2019 , Rédigé par Foryblan Dash BAKOULA, Expert en sécurité Intérieur- Politiques de l'Emploi et d'Insertion pro - Marché du Travail & Formation-Handicap et entrepeneuriat.Politiques educatives-Coach

La ruralité congolaise VS L'urbanisation à outrance  : un atout pour demain à défendre ensemble

La ruralité est-elle archaïque, ou ringarde, à l’heure de la mondialisation et de la métropolisation ? Métropoliser, c’est concentrer la vie économique, certes, mais en même temps l’existence collective humaine en général, dans les grands centres Brazzaville et Pointe-Noire, ou les départementaux périurbains. Pour les urbains, l’alibi de ce que l’on veut imposer comme un progrès de civilisation est… la rentabilité, les soi-disant économies d’échelle. Le formatage des esprits par cette doxa de notre arrogante modernité s’incruste par le moyen des étouffantes nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Résultat des courses : les citoyens de base, déjà massivement illettrés, analphabètes et abêtit volontairement par le régime dictatoriale du clan nordique, sont de plus en plus éloignés de la compréhension de cette complexification de notre vie démocratique et ne croient plus à notre vivre-ensemble. Pic violent du repli tribal depuis 1997. Les grands flux du commerce mondial irriguent ces grandes concentrations humaines que sont les métropoles, abandonnant à la désertification tout le reste du territoire. Si la métropole Pontenegrine assurent  rien qu’à elle seule 2 % de croissance annuelle du PIB congolais, et si d’autre part celle Congo rural stagne, on devine où est le différentiel : c’est dans le vaste espace rural et périphérique qu’il se trouve, plus ou moins en dessous de zéro selon les zones.

Cette course folle à la concentration sur les deux villes et suicidaire. Désertifier le rural pour densifier massivement les villes est une mort lente, mais assurée.

 

A ce jour, nous sommes cinq millions Quatre, d’habitants, en 2019. Derrière le prétexte économique apparaît le fantasme qu’il n’y a plus de civilisation et de modes de vie convenables qu’urbains au Congo-Brazzaville.

Dans le processus inquiétant en cours entériné par les composantes de la dictature de quarante ans et des pseudos opposants congolais, tous bords confondus, on peut craindre qu’une machine folle ne soit à l’œuvre, d’une manière plus occulte que visible, avec des minorités discriminées, et des tribus et régions contournant le fonctionnement démocratique pour se constituer en oligarchies éloignées du peuple. Dès lors, une question de civilisation mérite d’être posée : la société congolaise aurait-elle abdiqué toute volonté de maîtrise de son destin ? Ses idéaux de liberté, d’humanité et de justice sont-ils encore des valeurs fondatrices de notre République et de notre société Bantou et Africaine ? Mais qui n’entend le son de la plainte et le son de la résistance des laissés-pour-compte au fond des bois et des forêts congolaises, des marécages du Nord ?

Ne serait-il pas plus sage de sauvegarder un équilibre des territoires congolais, ses douze départements entre les deux métropoles et le « périphérique », l’hyper-urbain et l’hyper-rural, au nom de la solidarité nationale et de l’intérêt général bien compris ? Il nous faut définitivement comprendre que les territoires ruraux congolais ne sont pas une charge mais un atout pour réussir le redressement et la prospérité du Congo-Brazzaville.

Nos territoires ruraux ont des atouts, charge à nous Leader, de savoir les faire valoir, en tant qu’espaces économiques y compris, à condition sans nul doute que les voies de communication existent pour faciliter les échanges. Lancés des zones économiques regroupant un réseau d’entreprises qui permettront de mutualiser certains des services. Nonobstant, les territoires ruraux congolais ont besoin surtout de conserver leurs identité tout en se modernisant; ils refusent de rester des déserts médicaux, des bastions de l’illettrisme, de l’analphabétisme, de l’agriculture à la Grand-père ou humains tout court. Le chantier est immense et doit être approfondi, en considérant le rural autant que l’urbain.

Bien entendu, l’élément constitutif du monde rural congolais, le monde agricole congolais, a tout à changé, presque de fond en comble. La société congolaise est de moins en moins agraire. La modernisation, l’image de l’agriculteur sur son tracteur, l’agriculture industrielle des firmes, de type capitaliste, seront-elles l’expression d’une ruralité apaisée, sinon heureuse ? Il ne faut pas négliger l'aspect économique. On peut vraiment en douter.

 

Il nous faut partir des demandes de la ruralité pour construire des solutions en prises réelles et directes avec leurs réalités. On ne développera pas le monde rural s'il n'y a pas des femmes et des hommes. Stopper l’exode rural. On ne peut pas imaginer une politique ambitieuse pour le rural si parallèlement on n'a pas une politique ambitieuse pour l'habitat.

Pour que des femmes et hommes vivent sur un territoire, il faut bien qu'il y ait une activité économique. Le rural peut-il vivre sans l'agricole ? Ma réponse est clairement non. Il est vrai que l'agricole ne fait pas ou ne fait plus le rural. Mais il en constitue le socle. Les situations agricoles varient certes selon le type de rural où l'on est. Un territoire de grande culture n'est pas tout à fait la même chose que l'agriculture en marécage comme dans le Nord du pays. Mais on sait la capacité d'invention du monde rural congolais et sa volonté d'aller vers la qualité et vers les logiques de label que nous devons mettre sur pied et valorisés nos produits locaux.

Tout l'intérêt de l'activité économique est bien évidemment la valeur ajoutée. Et je crois qu'il faut que le monde agricole congolais se mécanise, s’automatise et donne envie aux jeunes générations de prendre la relève et donc de rester dans nos départementaux ruraux, comme il ne le fait pas encore aujourd'hui, qu’il aille le plus loin possible à la quête de valeur ajoutée de façon à ce que les produits soient vendus le moins bruts possible et le plus transformé possible. Derrière l'emploi agricole qui, je le redis, est le socle du rural, je crois que la montée en puissance, comme cela doit-être le cas pour le secteur tertiaire, est une chose qui est complètement claire et évidente et il ne faut pas que cela fasse peur. Il faut au contraire s'appuyer sur cette dynamique nouvelle que nous allons mettre sur pied. Aujourd'hui, le tertiaire pèse un peu plus de 1 % des emplois ruraux. N'oublions pas que notre société congolaise, au niveau national, est à 80 % employée avec du service et du tertiaire. C'est-à-dire que l'augmentation de la part du tertiaire est sans doute encore à venir mais je crois que l'économie rurale, en se tertiarisant, peut aussi trouver de nouvelles potentialités.

Construire une politique ambitieuse à vingt ans pour le rural congolais c'est bien évidemment réveiller l'attractivité de nos territoires: nouvelles technologies et téléphonie mobile. Nous lancerons un plan de téléphonie mobile pour que l'ensemble de notre territoire soit couvert, y compris tout particulièrement les zones sans réseaux, comme le sont les agriculteurs Kenyan. Il en est de même pour le haut débit : comment une entreprise, comment un artisan peuvent-ils rester dans le monde rural si parallèlement il ne peut plus dialoguer avec la ville ? Donc il faut là aussi un plan ambitieux en matière de nouvelles technologies et de haut débit.

 

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La géographie de l’emploi au Congo-Brazzaville (M'Foa)

13 Novembre 2019 , Rédigé par Foryblan Dash BAKOULA, Expert en sécurité Intérieur- Politiques de l'Emploi et d'Insertion pro - Marché du Travail & Formation-Handicap et entrepeneuriat.Politiques educatives-Coach

 La géographie de l’emploi au Congo-Brazzaville (M'Foa)

Pays au sous-sol immensément riche, mais aux populations immensément pauvres, précaires, démunies. Le pays ne créer pas d'emplois depuis quarante ans, sous ce régime dictatoriale obscure du clan Nordique. Force est de constater qu'un Congo à deux vitesses se dégage, à l'étude minicieuse du tissu économique et des bassins d'emplois sur les douze départements et les chefs lieu. Tout aussi les zones périurbaines, urbaines de plus de cinq cent milles habitants, en partant des deux grosses métroploles congolaises Brazzaville avec son Million d'habitants et Pointe-Noire, avec ses neuf-cent mille habitants. Deux Congo se dégagent: un Congo Ultra Urbain, connecté et le Congo Rural, abandonné à lui même et déconnecté, archaïque, encore, en 2019.

 

Le marqueur de la Dynamique de l'emploi est facteur d'attractivité et de la vitalité des térriroires de notre pays, or, force est de constater que, outre Brazzaville et Pointe-Noire, qui attirent tout, il n'ya plus rien pour nos douze départements Ruraux et périurbains.

Les créations nettes d’emplois sur nos territoires ruraux est quasi nulle. Tandis que dans les deux villes métropoles, elles oscillent aux alentours de 1% ce qui sur l’ensemble du Congo est trop faible. Le Congo est le seul pays d'Afrique ou sa croissance ne créer pas d'emploi et ne tire pas ses populations vers le haut, vers la prospérité et l'amélioration de leurs quotidien.

 

Au-delà de la polarisation selon la taille des aires urbaines (Brazzaville & Poine-Noire), un autre clivage apparaît, en fonction de la distance par rapport au centre-ville dans nos autres départements sur les douze : l'agriculture est reine, pas mécanisé du tout, ce qui rend le travail pénible et donc accroit les risques d'accidents et de morts et donc l'exode rural vers les Deux Métropoles. 

Ces périphéries voient donc leur rôle s’affirmer dans le paysage économique congolais grâce à l'Agriculture. Parmi les exemples marquants qui illustrent ce phénomène figurent la présence de la SARIS à Nkayi, de la CIB à  Pokola. Et le grand vide pour les autres. L'industrie est quasi nulle.

Les 1% de création d'emplois sur les Métropoles de Brazzaville et Pointe-Noire sont une tendance favorable aux proches périphéries qui se fait au détriment des zones urbaines en périphéries, pire encore pour les zones rurales où la croissance de l’emploi s’élève à moins de 5%, aux dépens des zones périurbaines et rurales, qui ne sont pas entraînées par le dynamisme métropolitain de Brazzaville et Pointe-Noire.

 

En somme, ce qui se dégage dans la Géographie de l'Emploi au Congo-Brazzaville met en évidence la montée en puissance de l’arc Sud du territoire national, avec des métropoles du Grand Ouest (Pointe-Noire) et le Grand Est (Brazzaville ) qui attirent les jeunes talents. En particulier grâce à une meilleure qualité de vie, comparée, notamment, à celle dans nos autres régions et départements, et par une amélioration de la connectivité, avec des routes reliant la capitale à Pointe-Noire, le reste manquent cruellement.  A corriger et très vite.

 

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