Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

Publié depuis Overblog

13 Juillet 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Lire la suite

Faire le choix de la révolution industrielle du 21è siècle au Congo

12 Juillet 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle, dialogue social, entrepeneuriat.

Le Congo d'après le départ du clan Sassou-Nguesso et Cie doit miser sur l'industrie. Et s'appuyer sur des perspectives de long terme. Sans cela, toute notre économie s'effacera progressivement car les énergies fossiles sont fortement concurrencées et menacées.

Au Congo, notre réussite future reposera sur une stratégie de croissance forte, saine, diversifiée, responsable et durable. Un modèle de développement dans lequel l'industrie est appelée à jouer un rôle-clé en tant que source d'investissement, d'innovation, de création d'emploi et de richesse par bassin d'emploi congolais, et en proposant une lecture à long terme des évolutions territoriales du Congo.

Au cœur des batailles de la mondialisation, le Congo de l'après Sassou-Nguesso et ses sbires devrat miser sur son économie du réel. Celle qui est proche des intérêts du local. Elle devrat revendiquer une base industrielle puissante, créative et modernisée dans chaque région du Congo.


Rien de sérieux, de durable ne peut être construit sous la pression d'une exigence de rendement immédiat et élevé. La perspective du long terme, et en particulier la définition de stratégies d'investissement inscrites dans la durabilité, est le seul véritable soutien d'une croissance vertueuse et respectueuse des hommes et des territoires.

Il nous faut retrouver une vision économique d'avenir au Congo, pour les Congolais, que l'on ne perçoit plus. C'est de résistance, d'innovation dont il s'agit aujourd'hui. Un enjeu majeur se trouve dans l'effacement progressif mais continu de notre appareil productif. Industriel évidemment, et celui-ci est spectaculaire, qu'il soit médiatique ou pas. Mais agricole aussi et on peut le constater jusque dans le commerce et les services. Lutter contre l'envahissement des produits de basses qualités des productions chinoises et autres.

La réussite de l'industrie congolaise du 21è siècle dépendra de sa force intellectuelle


S'ensuit une spirale fatale pour notre plateforme économique et sociale. Endettement extérieur, chômage structurel de masse, paupérisation progressive ... le repli économique s'installe dans la durée.


Les défis à relever sont assez bien décrits par les intellectuels et lettrés du Think Tank Génération Tangible pour "Une industrie congolaise plus forte au service de la croissance et de la relance économique congolaise". Il faut notamment une volonté du renforcement de la compétitivité congolaise par la promotion d'un cadre favorable aux investissements dans l'innovation, la création de meilleures conditions pour le marché intérieur et les marchés internationaux, la mobilisation des ressources financières publiques et privées et, enfin, l'encouragement des investissements dans le capital humain et les compétences. Dans le monde d'incertitude qui nous entoure, la réussite des entreprises industrielles congolaises de demain dépendra davantage de leur force intellectuelle et de l'efficacité de leurs systèmes et processus que de leurs actifs corporels.

Si nous devons relever ces défis majeurs dans nos structures nationales à venir, ils sont aussi ceux de la sous-région et de l'Afrique toute entière qui doit chercher l'harmonie. Harmoniser sans s'affaisser. Attention aux discours simplistes et aux chimères de la ré-industrialisation de dénis Sassou-Nguesso. Oui il y a des frémissements de relocalisations/créations. Mais ces retours de ceux qui avaient cru aux autres chimères de l'enrichissement au Congo via "la nouvelle espérance et le chemin d'avenir", celles de la délocalisation, sont liés à des expériences soit ratées, soit moins intéressantes qu'attendu, et surtout aux mêmes analyses à court terme.

Nous devons faire le choix de la transformation industrielle congolaise du 21è siècle, créatrice d'emplois en intégration avec les services et le commerce digitalisés. Moins d'ouvriers, plus de qualification, mais plus de rémunération aussi.


Attention, nous les congolais ne serons pas seuls, la Chine, en particulier, a l'ambition elle aussi de développer la valeur ajoutée. Les déclarations récentes de sa nouvelle équipe de gouvernement central l'attestent, elle fait le choix de s'engager dans la bataille des secteurs à forte valeur ajoutée qui créent le plus de richesse. Les USA par une politique forte d'autonomie énergétique (gaz de schiste) se donnent également les moyens de se placer dans cette bataille pour l'industrie. Les Européens sont en crise mais sa va repartir très vite.


A l'image d'industries de main d'œuvre qui ont préparé leur succès d'aujourd'hui et de demain sur l'investissement de long terme, l'innovation et un engagement fort sur les territoires congolais, nous devons en faire un modèle de développement à accompagner au Congo, dans la sous-région et en Afrique.

Lire la suite