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Leader Politique - Foryblan Dash BAKOULA. K

Chômage - Réduction de la pauvreté : L'URGENCE AU CONGO-BRAZZAVILLE

22 Mars 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle et du dialogue social.

Les niveaux de confiance en matière d'emploi, de salaires, de conditions de travail, des pensions de retraites et de croissance n'ont jamais été aussi faibles auprès des congolais.

Le pessimisme et la tristesse est de mise. C'est en tout cas ce qui ressort devant le spectacle du gouvernement congolais de brazzaville marchant "avec déterminaion et entêtement" vers l'abîme politique, économique et sociale dans sa gestion "épicière" du Congo. Génération Tangible, par la voie de son travail minitieux réclame une ouvertre vers les talents pour une vraie transformation de notre politique économique et sociale avec un fronts de producteurs autochtones. Car le Congo souffre d'un Ultra-libéralisme mal fagoté.

Nous le dirons jamais assez, la gestion du pays est scandaleuse. Ou ces gens sont tellement isolés dans leur tour d'ivoire qu'ils ne veulent plus entendre la clameur des Congolais, et alors nous ne voyons pas de solution. Ou ils acceptent de reconnaître immédiatement que c'est intenable et qu'ils sont en train de mener le pays dans l'abîme.

Nous demandant simplement une chose à Denis Sassou-Nguesso : qu'il ne soit pas là juste pour commenter ce qui se passe dans le pays dont il a arrèter la gestion, dans la démarche de dire: “Oui, c'est terrible, c'est la nature, c'est les congolais, c'est la crise”. Si jamais on continue de faire ce qu'il fait depuis 30 ans de pouvoir maintenant à la tête du Congo-Brazzaville, c'est-à-dire matraquage/flicage/intimidations des opposants, de la diaspora, intimidations des congolais en recrutant et armant les gens du Nord, étranglement du pouvoir d'achat des congolais, aggravation de la situatiion économique abandonné aux mains des étrangers, dans une ambiance où on ne soutient nullement celles et ceux qui veulent entreprendre au Congo, des congolais, pour le congo et les congolais, on est assurés du “collapse".

Et si, nous assouplissions résolument notre droit du travail en faveur des salariés congolais, pour encourager les entreprises à embaucher sans réticence pour de meilleurs emplois, dans de meilleures conditions de travail? Et si l'on acceptait l'idée qu'un travail quel qu'il soit - fût-il momentanément précaire - vaut mieux que pas de travail du tout ? . Le courage commanderait à Sassou-Nguesso de dire aux congolais que, pour y parvenir, il n'a d'autre solution que de tout chambouler, son gouvernement, ses ministres, sans absences de politiques publiques dans tous les domaines. La colère aujourd'hui, des congolais est sourde. Elle est très personnelle et elle ne se déclenchera que sur des événements exceptionnels.

Il nous faut impulser LA FORMATION, tant professionnelle continue, qu'initiale, comme Levier MAJEUR pour une économie congolaise compétitive et de pleins emplois d'ici à l'horizon 2030.

Le problème du chômage au Congo-brazzaville, ce n'est pas que l'ONEMO, c'est aussi et surtout le peu d'emplois. La lutte contre le chômage et la pauvreté au Congo doit être plus offensive et plus structurelle. Mais encore faut-il qu'ils aient le courage et l'intélligence de faire appel aux talents qui ne sont pas des leurs pour y arriver....On peut douter de la mobilisation du gouvernement pour l'emploi, l'exécutif congolais ne donne pas le sentiment d'avoir suffisamment conscience de l'ampleur de la crise du chômage, de ses ravages dans les familles et dans la vie des congolais. Le gouvernement congolais aurait intérêt à crédibiliser son action face à la crise du chômage abyssale des congolais, une explosion sociale n'étant l'intérêt de personne.

Le Congo n'a aucun modele économique. Les "politichiens" congolais ne cessent de d'éblatérrer sur le sujet du chômage des congolais sans trouver eux-mêmes de remèdes miracles, tout simplement parce qu'il n'y en a pas ou en tout cas pas qui soient justes.
"L'absence de modèles économiques congolais et africains doivent aujourd'hui doivent nous inciter à se réinventer et répondre à cette question ? : comment partager le peu d'emplois au sein des sociétés africaines et en créer d'autres plus qualifiés, artisanales ??

Cela passe par des dispositifs puissants, qui, mis en place avec les "bonnes personnes talentueuses dont regorges le Congo et sa diaspora", permettra au pays de rejoindre le Club des BRIC (pays émergents).

Il faut une mobilisation gouvernementale exceptionnelle pour une situation économique exceptionnelle. Génération Tangible a présenté une politique alternative lors des législatives du 15 juillet 2012. Ce qui nous paraît prioritaire : premièrement un plan national pour les PME tourné vers l'allègement des normes et des procédures. Deuxièmement, une régionalisation des politiques de l'emploi pour rapprocher emploi et formation professionnelle au niveau régional. Troisièmement, pour la jeunesse congolaise, il est nécessaire d'ouvrir la formation en alternance dans notre pays le Congo, afin d'associer/rapprocher l'entreprise des populations, le passage aux 39 heures pour les fonctionnaires congolais. Enfin, et c'est peut-être l'essentiel, il faut engager une politique d'attractivité qui ne découragerait pas les talents entrepreneuriaux que nous devons accueillir, encourager, soutenir. Aujourd'hui, les capitaux sont nomades, les talents sont mobiles, les entreprises sont voyageuses. L'attractivité doit être une priorité de notre politique économique.

1 - Réagir face au décrochage scolaire

2 - Ré affirmer le rôle éducatif des parents

3 - Ré inventer l’entrée dans la vie active des jeunes congolais.

Politiquement :

Faire raccourcir les mandats des personnels politiques (pas plus de 4 ans pour la présidence de la république en deux mandats; baisse des dépenses en 5 ans dans tous les ministères, les ministres, les "diplômates", le train de vie des présidents, des parlementaires congolais, idem pour les maires et autres conseillers) ; Le référendum en mode d'expression légitime du peuple congolais avec introduction de la proportionnelle intégrale aux élections législatives et locales. Car un mandat court et non renouvelable, cela crée du dynamisme et de l'émulation. Cela assure aussi un renouvellement permanent et évite une fossilisation.

N’est-ce pas le devoir, non seulement religieux,

mais simplement social, que ceux qui jouissent

de certains avantages n’en jouissent pas égoïstement ?

Pour réussir, chacun doit se mettre à l’oeuvre

immédiatement. Ce qui est nécessaire,

c’est l’effort de tous, sans exception. Disait Pierre Brottier.

Economiquement :

Nous devons nous donner un objectif là encore : faire que la formation professionnelle soit dirigée prioritairement vers les jeunes congolais, notamment les jeunes peu ou pas qualifiés, vers la kyrielle de travailleurs précaires congolais– souvent des femmes – vers les salariés de plus de cinquante ans qui peuvent être mis de côté pour longtemps et qui vont représenter un coût très important pour la société et pour eux-mêmes ; et enfin, nous devons orienter le système de formation vers les chômeurs congolais (diplômés ou pas). Cela passe par une puissante réforme de l'ONEMO et de la pise en place de nombreux dispositifs et outils pour endiguer d'ici à trois (3) ans le chômage de masse qui touche nos populations, toutes catégories confondues.

L'ONEMO DOIT SE REFORMER!

Nous le pointons depuis le début, ses insuffisances dans l'accompagnement des chômeurs congolais, des précaires.

Génération Tangible préconise depuis plus d'un an, une réforme de sa gouvernance et un accroissement de ses moyens pour améliorer les services rendus aux chômeurs congolais , mais aussi aux entreprises congolaises, par l'opérateur public.

D'ici à janvier 2014, les chômeurs congolais en masse, doivent reprendre espoir et connaître les nouvelles modalités d'accompagnement dont ils pourront bénéficier avec "la NOUVELLE ONEMO ET SA NOUVELLE ORGANISATION".

- Réorientation des budgets alloués - segmentation plus fine" des chômeurs congolais de manière à leur offrir des "services plus personnalisés".

- Fin du prélèvement obligatoire sur les salaires des montants reversés à l'ONEMEO (autour de 10000 FCFA/MOIS: UN COMBLE!)

- Réforme profonde de la gestion et du directoire de "LA NOUVELLE ONEMO". Renforcement ciblé et raisonnable des moyens humains de L'ONEMO.

- Mise en place d'un plan stratégique tri-annuelle avec Convention d'Objectifs et de Moyens (Cela permettra à toutes et à tous de savoir où va l'ONEMO, comment est utiliser l'argent, en somme, rendre des comptes)

- Les Conventions d'Objectifs et de Moyens que nous exigéons pour LA nouvelle ONEMO permettra aux nombreux chômeurs congolais de se voir accompagné de manière différente selon son éloignement de l'emploi. Mais aussi une formation pointue et un recrutement de qualité vers des profils de "Conseillers en Formation Profession - Chargé de Formation - Assistant Formation - Responsable Formation- Conseiller Insertion Professionnelle".

- Une profonde réforme de notre marché du travail et du Code du Travail congolais.

-- Création des aides aux chômeurs désireux de créer leur entreprise.

- Enfin, l'offre aux entreprises devrait être "mieux ciblée".

Les chômeurs congolais les plus en difficulté bénéficieront d'un "suivi renforcé" avec des conseillers n'ayant pas plus de 70 demandeurs d'emploi dans leur portefeuille. Les autres se répartiront entre le "suivi guidé" ou un "simple appui à la recherche d'emploi". Deux entretiens pour une meilleure orientation.

Une mise en route progressive de l'utilisation d'internet pour recher/trouver un emploi, notamment et potentiellement pour les chômeurs considérés comme les plus proches de l'emploi. Tous les chômeurs devront être reçus tous les mois par leur conseiller : un objectif que chaque chômeurs congolais se voient proposer une formation adéquate, en phase avec la demande sur le Marché du Travail congolais, en phase avec ses compétences, sa personnalité.

La situation de l’emploi des jeunes congolais au Congo est plus que préoccupante..:

Personne n’est plus à l’abri d’un chômage massif au Congo aujourd'hui qui ne cesse de s’amplifier ! Alors que la population active augmente continuellement, des milliers d’emplois ont disparu dans le secteur marchand !

La jeunesse congolaise en difficulté est le révélateur de notre échec collectif....Redonner confiance à nos jeunes, c'est déjà agir concrètement pour leur permettre de grandir en femmes et en hommes libres et responsables....

Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous permettre de faire des jeunes un objet de discours ou de débats au Congo..: ils s'imposent comme sujet d'action.

Face à cela, Génération Tangible préconise de "sacralisé" l'école comme un étape DETERMINANTE pour le départ dans la vie.

Un jeune qui quitte l’école trop tôt se place durablement en marge de la société.

Comment être un citoyen épanoui et bien intégré dans la société, quand on ne

maîtrise pas les savoirs élémentaires comme lire, écrire et compter ?

Le décrochage s’enclenche la plupart du temps dès le primaire, mais c’est généralement au collège que la situation se dégrade, à travers un enchaînement de verdicts négatifs et d’exclusions à répétition. Le processus commence au moment où l’enfant ne comprend plus les apprentissages. Il se retranche en

lui-même, perd confiance et s’illustre par un comportement inadapté, ou par son absentéisme. La désinscription administrative n’est que la partie émergée de ce que l’on nomme « décrochage scolaire », « déscolarisation » ou in fine « échec scolaire ».

Sortir du système scolaire trop tôt, c’est très souvent en partir sans qualification.

Décrocher un emploi devient alors extrêmement compliqué.

Le retard pris dans les premières années de la scolarité se comble très difficilement

et pénalise trop souvent toute la vie professionnelle.

Nos convictions

I - « ré agir face au décrochage scolaire », c’est :

1 - Former et éduquer dans un même cadre.

2 - Accompagner les jeunes de façon plus personnalisée.

3 - Mettre l’accent sur le collège et la prévention.

4 - Redonner goût à l’école par des approches différentes.

Lier formation et éducation, pour une insertion durable des jeunes congolais. Par un parcours personnalisé, redonner l’envie de réussir à l’école.

II - Ré affirmer le rôle éducatif des parents

L’école est une des clés d’une intégration réussie. C’est en donnant au jeune

une formation et un socle éducatif solides que l’on en fait un citoyen. Cela

se joue en particulier au collège, dont il est urgent de réinventer le modèle.

Avec des parcours individualisés et un environnement structurant comme

l’internat, il est possible de remettre des jeunes en situation d’échec scolaire

sur le chemin de la réussite.

Le Constat

Les familles n’ont pas toutes les moyens d’exercer

leurs responsabilités

Pour expliquer les problèmes rencontrés dans l’éducation des enfants congolais, on parle

souvent d’une supposée « démission parentale ». Nous le constatons sur le terrain : un grand nombre de parents, loin d’être démissionnaires, sont désemparés et ne parviennent plus à assumer leur rôle éducatif. La diversification des réalités familiales – familles recomposées, monoparentales... –

a fait émerger de nouvelles problématiques. La situation du marché de l’emploi (chômage, travail à temps partiel...) bouleverse les rythmes de vie.

Certains parents, submergés par les préoccupations matérielles, trop isolés pour trouver les soutiens nécessaires, ne peuvent plus faire face seuls à l’éducation de leurs enfants. Face à leur désarroi, les familles doivent pouvoir être écoutées et soutenues. En venant à leur rencontre, en agissant le plus tôt

possible, il est possible de prévenir l’apparition ou l’aggravation des difficultés.Et éviter des situations dramatiques.

Comment aider les parents à réinvestir leur rôle, à trouver leurs repères éducatifs, à prendre confiance dans leurs capacités ? Un enfant ne saurait se construire contre ses parents. Creuset où l’enfant grandit affectivement et socialement, la cellule familiale doit être soutenue par tous les acteurs (institutions publiques, école, associations, Église, voisinage...), en particulier quand elle est fragile.

III - Ré inventer l’entrée dans la vie active des jeunes congolais.

La famille est la cellule de base de la société. Face aux difficultés qu’elle

rencontre, elle doit être soutenue, accompagnée et orientée. Expérimenter des dispositifs de soutien à la parentalité (Maison des familles) et développer des modes

d’accueil collectif pour la petite enfance.

Le Constat

Pour les moins qualifiés, un avenir hypothéqué.

Le passage à l’âge adulte se traduit d’abord par la capacité à gérer son

autonomie. Ce premier pas vers l’intégration sociale est nécessairement lié à l’accès à un emploi – et à un emploi stable. “Décrocher un poste”, dans le contexte de marasme économique actuel au Congo, avec un marché du travail extrêmement désuet, est pour tous un défi.

Que dire alors des jeunes faiblement qualifiés, en particulier âgés de 16 à 25 ans ? Pour eux, des difficultés multiples et souvent combinées font obstacle à l’insertion professionnelle. On peut citer :

• Les difficultés scolaires :

faible niveau scolaire et/ou abandon des études avant l’obtention d’un diplôme, lié notamment à une mauvaise orientation ou à l’absence d’orientation.

• Les difficultés relationnelles :

liens familiaux complexes, voire rupture de ces liens, isolement social et culturel.

• Les difficultés d’insertion professionnelle :

faible niveau de qualification, absence de diplôme, manque d’expérience, inadéquation entre le projet professionnel et la formation, méconnaissance des codes professionnels.

• Les problèmes économiques :

ressources propres faibles ou inexistantes, pauvreté de la famille.

• La question du logement :

difficulté d’accès à un logement autonome, d’où le recours à des solutions d’hébergement temporaires ou précaires.

• Les difficultés de santé et de l’accès aux soins :

maladies (pathologies diverses, troubles psychologiques), handicap, addictions, difficultés

de l’accès aux soins de base.

• La faible mobilité :

absence de permis B ou difficultés financières, isolement géographique, problèmes de garde d’enfants

en bas âge.

Concrètement, Génération Tangible...

Nos convictions

« Réinventer l’entrée dans la vie active », c’est :

•Accompagner le jeune du point de vue professionnel mais aussi social :

dispositifs d’orientation professionnelle, remise en formation, aide à l’insertion

professionnelle, appui pour l’accès à un logement, aux soins, soutien dans

les démarches de base (administration, banque...).

• Mettre en place des dispositifs fondés sur des partenariats avec des acteursexperts dans leurs domaines et qui mettent en lien des organismes privés et publics, sans cloisonnement.

• Accompagner le jeune sans se substituer à lui :

l’orienter et le soutenir sans faire à sa place, afin de favoriser sa prise d’autonomie.

• Prendre en compte le jeune en tant que personne

en veillant aux dimensions d’épanouissement personnel, de valeurs, de don de soi, d’engagement,

d’ouverture...

Une orientation adéquate, quel que soit le niveau initial

Pour que le choix de leur formation soit le plus en phase possible avec leurs capacités et leurs envies, les jeunes doivent être accompagnés dans une démarche d’orientation personnalisée.

Trop souvent réservée aux milieux aisés ou aux familles ayant une bonne connaissance des rouages scolaires, cette phase est déterminante : elle permet au jeune de se diriger vers un secteur qui lui correspond et de trouver une formation adéquate.

Au début de la vie professionnelle, proposer aux jeunes une phase d’adaptation à la vie de l’entreprise.

Pour les jeunes en général, il reste un large fossé à combler entre la formation initiale et le monde professionnel.

L’accompagnement vers l’autonomie

Si la première des passerelles pour s’intégrer dans la vie active est la formation,

l’acquisition de codes fondamentaux du savoir-vivre est également indispensable. Il faut aussi aider les jeunes à débloquer les situations personnelles qui entravent leur accès à l’autonomie : logement, budget, transport, santé, démarches administratives...

Autant d’impératifs pour être réellement autonome et devenir, autant pour la société que pour soi-même, un individu épanoui, libre et responsable.

UNE PREMIE RE EXPE RIENCE POUR LES PLUS ELOIGNES De l’emploi

Certains jeunes congolais de 16 à 25 ans sont confrontés à des difficultés multiples pour réussir leur entrée dans la vie active et leur insertion sociale. Ils ont besoin de temps et d’un accompagnement global pour accéder progressivement à l’autonomie. Une politique volontariste est nécessaire pour expérimenter et développer des dispositifs innovants adaptés aux jeunes de 16 à 25 ans les plus en difficulté, associant les acteurs du champ social, mais aussi du secteur privé. Tous les leviers qui conditionnent l’insertion sociale et professionnelle doivent être pris en compte et en priorité la remise en formation et l’accès au logement.

- Création du dispositif "zéro charge" pour permettre l'embauche d'au moins 150.000 jeunes congolaisdès 2014 pour les entreprises congolaises.

Les pénalités demandées aux entreprises qui ne recruteraient pas suffisamment de jeunes congolais de tous horizons pourraient être durcies. Idem pour celles qui pratiqueront la discrimination, le tribalisme, la cooptation. Car aujourd'hui nous regrettons qu'une entreprise sur deux de plus de 250 salariés n'a même pas 1% de jeunes congolais".

Alors, la loi, dans le nouveau code du travail fixera l'obligation d'en compter 4% : soit tout le monde joue le jeu, soit il faudra durcir encore les pénalités. Ainsi qu'une Négociation Annuelle Obligatoire des salaires des entreprise, privées ou Publiques tous les trois (3) ans pour revoir les augmentations de salaires, les conditions de travail des congolais.

Le gouvernement congolais se gargarise sur "ses taux de croissance sans impacts sur la vie réelle des congolais ni sur l'économie du pays", nul et sans effets. Ils nous divertissent avec les "ZES" d'Alain AKOUALA, pensant ainsi évité le vrai sujet qui est de rendre plus souple notre droit du travail et plus avantagex pour les salariés congolais et de donner aux entreprises congolaises un environnement qui lui permette d'avancer plus vite. Soutenir les entrepreneurs congolais voulant, souhaitant créer leurs entreprises. Essayons et on verra bien que ce sera bon pour l'emploi. Ce qui nous manque, c'est, comme cela existe dans le monde moderne, un contrat de travail attaché à une mission.


Il y a encore au Congo des vaches sacrées : le faible temps de travail des congolais, tant dans la fonction publique que dans le privée, le Smig congolais égal pour tous et toujours aussi bas par rapport au coût réel de la vie au Congo. Génération Tangible a proposé un SMIP (Salaire Minimum d'Insertion Professionnel) progressif pour les jeunes congolais. Cette mesure devrait être présentée comme un outil de justice sociale. Entre un jeune de 18 ans qui entre sur le marché du travail sans expérience et un adulte de 30 ans qui commence à avoir des charges de famille, le rapport au pouvoir d'achat n'est pas le même car le niveau de dépense contrainte est différent. Cela aussi, c'est trop faire pour ce gouvernement. Tout faire pour pour maintenir, former , les salariés en activité plutôt que licencier.

Travailler sur la baisse des coûts exhorbitant du fonciers au Congo, car cela rend impossible les générations futures à acquérir un biens immobilier.

Allèger le coût du travail congolais en transferant les côtisation patronale et salariales (28.24%) affectées à la politique familiale congolaise (CNS, Allocations,etc...) vers a TVA très forte actuellement. Et créer Trois (3) taux de TVA dont un taux sera exclusivement dédiés aux produits de premières nécéssitées dont tous les congolais se servent tous les jours pour leurs vie quotidienne.

faire entrer l'école dans l'entreprise. Cela passe notamment par la possibilité, pour les collégiens et les lycéens, de réaliser des stages en entreprises pendant les vacances scolaires, ou la création, à tous les niveaux de l'enseignement et dès le collège, d'un module obligatoire de préparation à la vie professionnelle.

Si nous sommes dans cette crise de confiance, c'est pour quatre raisons : l'absence d'emplois durables et perennes pour les congolais, l'immobilisme et l'incompétence du gouvernement congolais, le soutien à la médiocrité et au "yaka noki noki", le tribalisme patant à tous les étages et le record du chômage des congolais. Les Congolais ont bien conscience qu'il y a beaucoup d'économies à faire dans l'appareil d'Etat. Pour cela, des idées comme une meilleure maîtrise des dépenses et du chômage me paraissent pouvoir être comprises. Le gouvernement doit être capable de faire preuve de lucidité et de reconnaître qu'il ne suffisait pas de faire la chasse aux "opposants", à la Diaspora, aux léttrés, aux intéllectuels non-alignés PCT pour donner du travail, du bon travail, de bonnes rémunérations aux congolais.

Enfin, les congolais dans leurs ensemble veulent la vérité, rien que la vérité, sans langue de bois, ni belles promesses. Délivrer des actes et des actions de vérité et rien que de vérité.

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L'irrespon​sabilité en politique économique et sociale continue allègremen​t au Congo-braz​zaville

19 Mars 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle et du dialogue social.

Les experts économiques du Think-tank Génération Tangible et du Bloc Tangible, associés à ceux de L'U.F.P., n'approuvent pas, n'approuvent plus, l'absence criant d'orientations économiques et sociales du gouvernement congolais. Tout cela nous préoccupe beaucoup, car nous voulons voir un Congo debout, qui progresse et en phase avec son temps et non à genoux du fait d'un ostracisme volontaire et assumé ou encore d'une cécité politique volontaire envers les lettrés et les intellectuels congolais qui produisent pour construire le pays.

Nul ne peut se réjouir de savoir que le pays n'a jamais été aussi riche que depuis ses dix dernières années, et ne pas voir d'amélioration concrète, forte, de la vie de nos compatriotes, ni même l'amélioration de la situation économique et sociale du Congo.

Génération Tangible a élaborer des propositions fortes dans les domaines du sociales, de l'économie, de la santé, de l'éducation, prête à être mis en œuvre, adapté, à être soumis aux gouvernements congolais pour améliorer la vie des congolais et la situation économique et sociale du Congo.

Chacun doit prendre ses responsabilités, nous, nous prenons les nôtres avec nos talents.

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Ecole congolaise : Zéro priorités pour Hellot Matson MAMPOUYA

12 Mars 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle et du dialogue social.

Hellot Matson Mampouya, ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, se trompe de priorités quand il croit urgent de concurrencer son frère et ami à la tête de ce vieux parti moribonds d'un autre temps qu'est le MCDDI...

Tandis que l'enseignement primaire, secondaire et la l'analphabétisation de nos enfant est de plus en plus préoccupantes. Des réformes structurelles dans ce domaine s'imposent avant le cataclysme d'ici quelques années. Cette façon d'occuper des fonctions dont on a pas les compétences et les capacités, dans ce gouvernement est sidérante. Comme le ministre Itoua Bruno, ou alain Akouala, ou thierry Moungalla, ou Parfait Kolélas, et j'en passe.

Son attitude désinvolte à l'égard des dossiers dont il a la charge fait ressortir l’absence de réflexions originales sur les vrais maux dont souffre l’Ecole congolaise. La perte d’autorité, la violence, la crise de la transmission ne sont pas les moindres. Au lieu de s'atteler aux maux de l'école de notre pays, ce dernier se préoccupe de son avenir d'abord. Qu’attend Hellot Matson Mampouya pour remettre prioritairement l’Education nationale congolaise sur ses pieds ? Il est vrai que cet impératif est autrement plus complexe et qu’il ne peut se contenter d’effets d’annonce. A observer les frasques, les anomalies, les dérèglements que collectionne de l’Ecole publique congolaise, revient pourtant ce même sentiment d’être confronté, chez elle, à une confusion mentale qui ne sait plus faire la différence entre le maître et l’élève, l’autorisé et l’interdit, le mérite et l’indu, la récompense et la sanction, etc. Un monde injuste s’est installé dans cette Ecole à l’abandon, perméable à la loi du plus fort, du plus sot, du plus inculte. Elle est devenue une insulte à la République et à ses valeurs humanistes.

On apprend chaque jour, que les enfants congolais étudient dans des conditions d'un autre âge, les professeurs sont exténués. Les rythmes ne sont plus adaptés, la crise des vocations, les rémunérations qui ne suivent plus. Là encore, une Ecole aboulique, à l'agonie, abandonné, en dépit des alertes des parents. C’est ce désastre qui devrait mobiliser Hellot Matson Mampouya.

Un de plus à côté de la plaque qui ne s'attaque pas aux vrais problèmes mais veut juste montrer qu'il existe.

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le sassouisme-pcétiste aveuglé conduit le Congo droit dans le mur

12 Mars 2013 , Rédigé par Son Excéllence Foryblan Dash BAKOULA, Chargé de Mission, Travail, Emploi, Formation professionnelle et du dialogue social.

Comme chacun le sait, le think-tank Génération Tangible et le Bloc Tangible, chapeauté par l'U.F.P. est toujours dans sa démarche initiale de proposer des solutions pour sortir le Congo de l'ornière et du marasme économique. Mais force est de constater la cécité volontaire des "dirigeants" du pays, l'ostracisme assumée envers toutes initiative visant à ramener le pays sur les "bonnes voies".

Dès lors, faudrait-il, avec ce gouvernement, ce régime et cette façon de gouverner, passer sur tout engagement solennel non tenu ? Aujourd'hui au Congo, c'est 1000 chômeurs par jour de plus chaque jour ! Mais, curieusement, ça n'est pas la priorité des dirigeants. En juillet 2009, Sassou-Nguesso assurait, pendant sa campagne, donner du travail de qualité avec de meilleurs rémunération aux congolais. Déjà avec "la Nouvelle espérance, rien n'était fait, mais là, avec "le Chemin d'Avenir", c'est apocalyptique. Tous "ses" ministres sont prétentieux et dépourvus de résultats tangibles dans l'avancée du pays, sinon, favorise sa stagnation, voir son recul. Ils sont pleins d'emphase, sont péremptoires. Face au chômage, la stratégie de Sassou-Nguesso est insuffisante et impuissante.

Le plan de Sassou-Nguesso et son gouvernement se résume en effet aux emplois précaire que nous devons aux entreprises chinoises, françaises, libanaises, ouest-africaines, aux emplois sous payés et sous qualifiés, à zéro politique de soutien à l'initiative privée de jeunes entrepreneurs autochtones qui sont les seuls à même de mettre le pays sur LA voie du développement, loin des richesses de notre sous-sol. Ces mesures sont dramatiquement sous-dimensionnées au regard de l'enjeu du chômage qui préoccupe tout congolais à l'intérieur, ou à l'extérieur du pays. Rien dans la politique de Sassou-Nguesso et son gouvernement ne permet donc d'espérer une amélioration sur le front de l'emploi au Congo, ni aujourd'hui ni demain, en tout cas sous son règne, voir même, hypothétiquement, celui de son fils ou d'un de ses "poulains".

Cette apathie face au chômage massif des congolais est inacceptable. Notre devoir est de mettre la pression sur le gouvernement de sassou-Nguesso pour le pousser à mettre en place les réformes indispensables pour restaurer la compétitivité et l'emploi de l'économie congolaise par les congolais. De fait, quatre ans plus tard, le gouvernement congolais étale aux yeux de tous, sans honte, son échec patent. Ses politique jugée irréaliste, au vu du flou sur la résolution des maux des congolais. Mais les propagandistes du PCT d’hier, qui dénonçaient la verve des opposants au régime de brazzaville, sont devenus muets. Le sassouisme, qui se dit homme de paix, manie le mensonge et l’esbroufe en professionnel. Il suffit d’écouter les ministres congolais, roi des voyages, des politiques creuses, des concepts creux, des sorties ineptes. Ils passent sur "leurs média" préféré et assurent : "Le Congo est sur la bonne voie." Elle va donc à la catastrophe.

La mansuétude d’une bonne partie des médias congolais pour le chef de l’État camoufle l’absence de doctrine de l’exécutif et du parti au pouvoir. Le Congo est dirigé au doigt mouillé par un pouvoir qui ouvre des sujets sociétaux plutôt que d’affronter la crise du chômage des congolais dont il nie l’ampleur. Ils pratique l'ostracisme volontairement envers toutes propositions, refuse tout dialogue constructif, critique, tandis que le pays s’immobilise, s'enfonce. Il est vrai qu’il aurait fallu rappeler que le sassouisme produit 1 000 chômeurs par jour au Congo.

Le Congo depuis 30 ans est gouverné par le verbe, la "tchatche", à coups de formules spectaculaires mais creuses, de mensonges éhontés, de refus du réel.


Ce temps là se termine. Les dirigeants élus ces derniers temps étaient ceux qui parlaient le mieux, ceux qui promettaient le mieux, on se rend compte que c'étaient ceux qui mentaient le mieux. Le réel frappe à la porte et ramène ces gens au rang de saltimbanques, intermittents du spectacle.


Les dernières campagnes ont été des one man shows, le public s'est laissé prendre (complices même), mais le spectacle présenté n'est pas celui de la bande annonce ! Il est minable !


Heureusement que de l'extérieur, les leaders de la génération tangible disent leurs quatre vérités à nos "dirigeants" et ce peuple parfois complice de ce qui lui arrive, parce que de l'intérieur, ça lèche bien consciencieusement , les médias en ont la langue usée devant le "Chef", "l'homme de la paix"...mon Dieu, nous sommes tombés si bas !


Le sassouisme aveuglé conduit le Congo droit dans le mur.

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